16 mai 2007

Ô PIGNON

Deux commissaires manifestent leur souci pour la sécurité des élèves
Louise Bédard (Canada Français édition du 16 mai 07)


Les commissaires François Blais et Denis Roy manifestent leur souci pour la sécurité des élèves des écoles primaires Providence et Sacré-Coeur avec le développement commercial que l'on peut observer à l'intersection du boulevard Saint-Luc et de la rue Courville.
Lors de l'assemblée du conseil scolaire tenue lundi dernier, ils ont tenu à exprimer leur incompréhension et leur grande tristesse face au développement commercial sur ces deux artères.

Quelque 900 enfants fréquentent les deux établissements scolaires situés aux abords de la caisse Desjardins qui s'agrandit et de la future pharmacie Jean Coutu.

MM. Blais et Roy sont impliqués depuis dix ans dans le monde scolaire comme parents membres d'un comité d'école ou d'un conseil d'établissement et maintenant comme commissaires. Ils rappellent qu'au cours des dernières années, les gens du quartier ont fait part à maintes reprises de leurs inquiétudes concernant la sécurité des enfants du secteur à la municipalité de Saint-Luc puis à la nouvelle ville de Saint-Jean-sur-Richelieu. Toutes ces démarches reflétaient le souci du milieu d'avoir un secteur scolaire des plus sécuritaires.

Des lacunes de sécurité
Les commissaires Blais et Roy jugent depuis longtemps que la rue Courville et ses environs présentent des lacunes de sécurité. Pour preuve, ils mentionnent le flot élevé de véhicules, la vitesse dans la conduite automobile, l'absence de trottoir pour l'accès à la rue Courville et sur un côté de cette rue. Ils déplorent aussi l'absence d'un brigadier scolaire sur le coin de la rue Jeanne-Robert, France et Courville.

Les commissaires ont été surpris du changement de zonage qui permet maintenant l'implantation d'une pharmacie à grande surface et l'agrandissement de la caisse.

Ils déplorent le fait que la ville n'ait pas consulté les deux conseils d'établissement pas plus que les deux commissaires qui vivent dans le quartier.«C'est à croire que l'ensemble des doléances des parents du quartier passées et présentes sont passées comme du vent, dénoncent-ils. On ne viendra pas nous faire à croire que l'établissement de ces nouveaux édifices n'entraînera en rien un accroissement des véhicules dans le quartier.»

Naïfs
Les commissaires avouent qu'ils ont été naïfs de croire que les représentations déjà faites auprès de la municipalité aient pu être retenues. MM. Blais et Roy souhaitent donc que la Commission scolaire s'assure que la municipalité porte une attention particulière à la sécurité des enfants qui se rendent chaque jour aux écoles.

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