22 novembre 2007

Ô PIGNON

LA DÉMOCRATIE DE NOTRE COMMISSION SCOLAIRE BAFOUÉE



Alors, voilà, ça a eu lieu hier soir, l'ouverture officielle d'un Jean Coutu dans le secteur de St-Luc. Jusque-là, pas de problème, mais, faut-il le rappeler, avec la sortie du stationnement en face de la porte principale de l'école (primaire) Providence. Une école qui accueille principalement des élèves (plus de 400) du premier et deuxième cycle du primaire, soit de 5 à 9 ans. Et notre conseiller municipal, Marco Savard qui a fermé les yeux sur le dézonage avec comme seul commentaire ; ben... heu... vous m'assurez qu'il n'y aura pas de problème de circulation. Et il a trouvé le moyen de nous traiter d'alarmistes lorsque nous avons posé la même question !

Bravo ! L'homme de confiance de notre quartier trouve « normal » le zonage commercial en face d'une école pour nos tout-petits. Et pourquoi pas un McDo, un Valentine ou un Réno-Depôt tant qu'à y être. Et Lucille Méthé dans tout ça ? Elle défend son « Cheuf » qui nous braille que les commissions scolaires volent les enfants avec leur surplus (sans chercher a comprendre la raison de ces surplus), mais n'a absolument rien vu de cette manœuvre qui a fragilisé la sécurité aux abords de l'école Sacré-Cœur (sur l'autre coin de rue et aussi une école primaire) et de l'école Providence.

Et lorsque mon collègue François Blais et moi avons informé nos collègues commissaires à ce sujet, on nous a boudés. On nous a demandé de nous fermer parce que ça nuisait dans d’autres dossiers que nous partageons avec la ville. Mais merde, est-ce que c’est normal qu’un conseil des commissaires endosse en se fermant les yeux l’érection de commerces à deux pas de la porte d’une école primaire ? Ce choix d’ignorer la mauvaise décision du conseil municipal est une approbation pour les prochains dézonages dans nos secteurs scolaires. Est-ce que les autres membres de cette même table auront la même réaction si un McDonald s’installe en face de la polyvalente Marcel-Landry, ou devant l’école Laflamme dans le secteur Iberville ? Et si on installait une tabagie en face de l’école Marguerite-Bourgeoys, et tout près de l’école primaire NDSC.
Évidemment, lorsque ce n’est pas dans notre cour, ça ne nous dérange pas tellement. Alors, on repousse notre obligation de gérer notre milieu scolaire et surtout, ceux qui tente de nous ouvrir les yeux. On met de côté les rôles où nous devons nous retrousser les manches, préférant les dossiers déjà bien étoffés par nos directions de service. Une chance qu’ils sont là eux ! Et bien entendu, lorsque nous sommes générateurs d’idées, nous savons que, peu importe que nos collègues n’aient sû en comprendre l’enjeu, bien souvent, l’idée est récupérée par une direction de service et nous la retrouvons dans un projet futur. Mais les collègues, c'est zéro, le néant, l'autruche avec la tête dans le sable.

On a tout simplement créé un précédent.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

"... ,on nous a boudés. On nous a demandé de nous fermer parce que ça nuisait dans d’autres dossiers que nous partageons avec la ville."

Je ne comprends tout simplement pas cette réaction ! Il faut croire que c'est vraiment partout que les gens se cachent comme des autruche !!!

Yorsined2007a2010 a dit...

Malheureusement, ce ne sont pas les rôles qui font défaut comme voudrait le faire croire l'ADQ, c'est les gens en poste qui ne sont pas toujours prêt a en assumer tout les rouages. Enfin, c'est un peu le résultat du faible tôt de participation aux élections.

Si les gens se donnaient la peine de ce choisir un candidat et de le porter jusqu'au élection, nous aurions sans doute un meilleur résultat, et aux élections, et dans les décisions.