13 décembre 2007

Ô PIGNON

ENCORE DEUX PAS EN ARRIÈRE



Alors voilà, une deuxième rencontre a eu lieu depuis l’élection de nos commissaires scolaires. J’ai eu copie du procès verbal de la première séance du lundi 12 novembre dernier. J’avais eu vent de ce qui s’y était passé, mais je voulais le lire avant de commenter. A ce moment là, le conseil procédait à l’élection de leur présidence et de leur vice-présidence, ainsi qu’au comité exécutif.

Pour ce qui est de l’élection de la présidente, madame Andrée Bouchard a fait un travail admirable dans ce poste lors de son premier mandat ce qui fait de sa candidature un incontournable. Toutefois, pour ce qui est du poste à la vice-présidence, le conseil est passé complètement à côté d’une chance inouïe de s’offrir sur un plateau d’argent le commissaire qui connaît le mieux son rôle, administratif et politique, qui connaît aussi chacun des dossiers, car il leur donne, tous, la même importance de prime abord pour ensuite questionner pour éclairer la prise de décision. Une personne qui sait rallier et faire corps autant avec la décision qu’avec le personnel de direction, et dont le jugement est bien souvent attendu autour de la table, avant que le vote ne se prenne. De plus, François Blais avait fait ce rôle avec brio, l’a-t-on mentionné au moment de procéder au vote ? Est-ce que les nouveaux venus autour de la table avaient le droit de le savoir avant de prendre part au vote ?

François, je le connais bien. Il est autour de cette table, à mon avis, un des seuls (parmi les anciens à tout le moindre), à avoir une vision réelle, à vouloir apporter la couleur du milieu dans les décisions et à s’imprégner du sien. Il a su prendre sa place politique sur des dossiers extérieurs qui mettaient en cause l’école, l’éducation et les jeunes. Mais voilà, je vous en ai soufflé mot déjà lors de l’ouverture du Jean Coutu à St-Luc. François n'est pas au courant de ma prise de position d'aujourd'hui, alors soyez indulgent à son endroit.

Puis, encore une fois cette année, le Conseil s’est voté un comité fantôme. Ce fameux comité exécutif exigé par la loi. J’imagine que l’idée derrière cette obligation était de forcer la transparence et la visibilité d’une commission scolaire par le biais d’un comité qui aurait pour rôle principal de rencontrer les partenaires en éducation. Faisant fi de ce maigre 5.9 % d’électeurs aux dernières élections dans la région, et du vent de changement que nous souffle la population, le conseil s’est majoritairement démarqué par son manque d’opportunisme. Aux Hautes-Rivières, les frileux ont peur qu’un petit groupe (l’exécutif) soit témoin d’une discussion avec pour mandat de rapporter l’information. Faudrait leurs rappeler que selon la Loi sur L’Instruction Publique (LIP), ce comité exécutif est public. Toutefois, ils croient que c’est bien que ce rôle soit joué que par la direction générale et la présidence du Conseil. J’ai bien de la difficulté à comprendre cet argument. Habituellement, on a bien pris soin de choisir les membres à ce comité, qui sauront bien représenter chacun des secteurs du territoire et chacune des forces de l’organisation. Lorsque j’étais assis parmi vous, on m’a même dit à plusieurs reprises que nos partenaires étaient invités à nous rencontrer… tous ! Quel exécutif prendra au sérieux une invitation à discuter avec l’ensemble du Conseil ? Personne. Alors voilà, on se cache encore derrière de faux arguments pour ne pas jouer un rôle des plus importants pour un organisme semblable. Les leçons apprises des dernières années n’ont pas été prises en considération, ni pour le choix éclairé d’un de nos chefs, ni pour la présence d’esprit de s’ouvrir à ses partenaires en créant un comité exécutif efficient.

J’espère donc que les nouveaux venus autour de la table du Conseil, celles et ceux qui ont sans doute été pris par surprise par l’obligation de nommer ce comité dès leur première rencontre (ça aurait pu attendre à la séance suivante), demanderont que ce point soit ramener en comité de travail afin d’en savoir plus sur le potentiel d’un exécutif, développer un peu plus sur l’idée derrière cet outil indispensable et savoir pourquoi il effraie tant certain de leurs collègues autour de la table.


Après avoir pris la décision de ne pas me présenter au poste de commissaire dans ma circonscription, j’aurais pu définitivement tourner la page et ne plus tenir compte de ce qui se passe dans le réseau scolaire public, mais ce que je vois m’interpelle et j’aimerais tant que les acteurs de l’école publique en fassent autant. Évidemment, la chance dont dispose le Conseil des commissaires est que les propos de l’ADQ ne tiennent pas la route présentement. Lucille Méthé nous en a informés elle-même dans le Canada Français du 14 novembre en nous confirmant que l’ADQ ne sait même pas par quoi remplacer les commissions scolaires. Ils ont lancé une idée en l’air en espérant trouver une piste de solution avant qu’elle ne retombe au sol. Mais moi, j’ai décidé de garder l’œil ouvert. Ce qui veut dire qu’il se pourrait bien que j’apporte mes commentaires a l’occasion. J’espère seulement que nos décideurs auront la maturité nécessaire pour interpréter mes prises de position comme des éléments constructifs et de ne pas m’en garder rancœur sans prendre le temps de bien évaluer ce qui pourrait leur être utile dans mon discours.

PÈRE-SOT


Owlhead

12 décembre 2007

MOTS À MAUX

Voici mes maux de la semaine:

1. Permets-toi d'avoir du chagrin mais poursuis ensuite ton chemin

2. Il n'y a de bonne politique que celle du juste milieu. Le difficile n'est que de savoir où il est (Auguste DETOEUF)

3. Ne vis ni dans le regret ni dans le remord. Laisse-toi tenter uniquement si tu acceptes les conséquences au départ

... et quelques jolies photos pour agrémenter mes mots ...



Il y a des accommodements qui ... m'accommode plus que d'autres ... :





Est-ce que le mot vitesse est un dérivé des mots "vie" et "test" ?


PÈRE-SOT

PÈRE-SOT

09 décembre 2007

PÈRE-SOT


Ponceau sur la rivière des Iroquois. Savez-vous que c'est le nom qui avait été donné à la rivière Richelieu, à l'époque des voyages de Champlain (17e siècle) ou cette rivière-ci n'avait pas encore de nom.