05 mars 2008

MOT T'A DIT

À MA FENÊTRE



Elle se colla langoureusement contre la fenêtre de ma chambre à coucher, ses courbes généreuses glissant en un chemin indécis sur le verre. Semblable à sa jumelle que j'avais vu une fois sur le satin de ta joue, un jour de triste nouvelle. J'avais été si ému que j'aurais voulu la voir disparaître à jamais.

Savait-elle seulement que je pouvais la voir, suivre son parcours. Que j'épiais le moindre de ses mouvements, lents, calculés, ingénus. Je me demandais bien le pourquoi. Et une autre suivit. Et encore une autre. Bientôt la vitre était pleine de ces gouttelettes de pluie. J'aurais bien voulu retourner sous la couverture et sommeiller à nouveau.

Mais l'absence du soleil n'aura pas raison sur mon bonheur et la grisaille ne sera que le tableau de remplacement dans ce décor incomplet. Je vais sortir, respirer à grands coups et affronter ce ciel maussade.

Allez, vous aussi! Sortez! Ne laissez pas la pluie gâcher votre journée



2 commentaires:

Unknown a dit...

Tu n'as pas perdu ta verve cher ami. Toutefois, tu nous gâtes que trop rarement

Yorsined2007a2010 a dit...

Chère amie, je vais essayer de mettre plus souvent ma plume au service de mes amis ...