30 octobre 2008

MOT T'A DIT


Voici une jolie histoire que vous avez peut-être déjà reçu (car je l’ai reçu à quelques reprises), et qui m’a été envoyé par ma copine Manon hier. Comme elle vaut la peine, la voici :

Au cours d’un dîner d’une œuvre de charité, le père d’un enfant handicapé a prononcé un discours inoubliable. Le voici:

On dit que Dieu fait tout avec perfection. Où est la perfection en Shay, mon fils? Mon fils ne peut pas comprendre les choses comme les autres enfants. Mon fils ne peut pas se souvenir comme les autres enfants. Où est donc la perfection de Dieu? Je crois qu’en créant un enfant handicapé comme mon fils, la perfection que cherche Dieu est : Comment nous réagissons à cet enfant.

Voici une petite anecdote pour illustrer mes propos. Un après-midi, Shay et moi nous nous promenions près d’un parc où des garçons jouaient au base-ball. Shay me dit: « Penses-tu qu’ils me laisseraient jouer? ».

Je savais que Shay n’est pas le genre de coéquipier que les garçons recherchent d’habitude, mais j’espérais quand même que l’on permettrait à Shay de jouer. Je demande donc à l’un des joueurs de champ si Shay peut participer. Le joueur réfléchit quelques instants et dit : « Nous perdons par six points et nous sommes à la huitième manche, je crois qu’il peut faire partie de l’équipe et avoir l’occasion de frapper au neuvième tour. »

Shay poussa un soupir énorme. On dit à Shay de mettre son gant et de prendre position. A la fin de la huitième manche, l’équipe de Shay a marqué quelques points mais reste toujours menée de trois points. Vers la fin du neuvième tour, l’équipe de Shay gagne encore un point! L’équipe a maintenant deux points de retard et encore une chance de remporter la partie. Chose étonnante, on lui donne la batte. Tous savent qu’il est presque impossible de gagner car Shay ne sait ni comment tenir la batte, ni comment frapper une balle.

Lorsque Shay s’est placé sur la zone de réception (marbre), le lanceur avance de quelques pas et lance la balle assez doucement pour que Shay puisse au moins la toucher avec la batte. Shay frappe lourdement au premier lancer, sans succès. Un des ses coéquipiers vient à son aide et les deux prennent la batte, attendant le prochain lancer. Le lanceur avance davantage et jette légèrement la balle à Shay.

Avec son équipier, Shay frappe la balle qui roule vers le lanceur qui la ramasse. Il aurait pu facilement la lancer au premier but, éliminer facilement Shay et le jeu se terminait. Mais voilà, le lanceur jette la balle très haut dans le champ droit loin au delà du premier but. Tous se mettent à crier : « Cours au premier but, Shay! Cours au premier but !!! »

Jamais il n’avait eu l’occasion de courir au premier but. Shay galope le long de la ligne de fond, tout étonné. Quand il atteint le premier but, le voltigeur de droite a la balle en main; il pourrait facilement la lancer au deuxième but, ce qui éliminerait Shay qui court toujours. Mais il lance la balle par dessus le troisième but et tous crient: « Cours au deuxième! Cours au deuxième !!! »

Les coureurs devant Shay s’approchent du deuxième but, l’adversaire se dirige vers le troisième but et s’exclame : « Cours au troisième! »

Quand Shay passe par le troisième, les jeunes des deux équipes le suivent en s’écriant: « Fais tout le circuit, Shay !!! »

Shay complète le circuit, atteint la zone de réception (le marbre) et les joueurs le soulèvent sur leurs épaules.

Shay est un héros !!!! Il vient de faire le grand chelem et de gagner le match pour l’équipe.

Ce jour là continue son père, les larmes aux yeux, ces 18 garçons ont atteint leur propre niveau de la perfection de Dieu


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