12 janvier 2008

Ô PIGNON

L'opinion de monsieur De Guise vaut la peine que nous nous y attardions:



Journal La Voix de Sorel-Tracy

Les commissions scolaires sont-elles encore utiles ?
Le 4 novembre dernier, lors du scrutin scolaire à Sorel-Tracy, un seul poste sur 19 nécessita une élection. Au Québec, le taux de participation aux élections scolaires en 2007 est de 7.9% et à Sorel-Tracy il est de 13%. De tels résultats en incitent plusieurs à remettre en question la pertinence de l'existence des commissions scolaires !


Comment expliquer l'intérêt de la population lors des élections municipales, provinciales et fédérales et si peu lors des scrutins scolaires ? L'intérêt vient d'abord de l'information de la population sur les dossiers relatifs à la gestion municipale, provinciale et fédérale. Concernant le monde scolaire, à l'exception de la fermeture d'écoles ou du transfert d'une clientèle scolaire d'une école à une autre, peu d'information est transmise à la population.


Le sondage réalisé par le Conseil supérieur de l'Éducation en 2006 révèle que 55% des répondants ne sont pas en mesure d'exprimer leur niveau de satisfaction à l'égard des commissaires !


Combien de personnes connaissent le rôle des commissaires scolaires lié aux services éducatifs aux élèves, aux services à la communauté, au budget de la commission scolaire qui est supérieur à celui de la ville de Sorel-Tracy, aux moyens employés pour soutenir le renouveau pédagogique, aux mesures pour lutter contre le décrochage scolaire, à la démarche utilisée pour la promotion de l'enseignement professionnel, à la stratégie employée pour contrer l'exode des élèves potentiels du secondaire vers les institutions privées...?


La méconnaissance du rôle des commissaires scolaires en incite plus d'un au Québec à suggérer leur suppression et à transmettre aux écoles leurs pouvoirs. Comment une direction d 'école pourrait-elle en plus d'exercer ses tâches telles que : la gestion pédagogique, le soutien au conseil d'établissement, la responsabilité des plans d'intervention personnalisée pour certains élèves, la gestion des nombreux imprévus quotidiens, la production de rapports pour les instances ministérielles, la gestion de leur personnel ainsi que du budget de l'école, etc... voir s'ajouter à ses tâches la gestion des conventions collectives, l'organisation du transport scolaire, la gestion matérielle de l'école, l'organisation des services éducatifs, etc...?


Certains rétorquent qu'on aurait qu'à confier aux municipalités certaines fonctions exercées par les commissions scolaires... mais on oublie que les décisions découlant de ces domaines d'ordre matériel et budgétaires sont dictées par des impératifs d'ordre pédagogique qui ne sont nullement du ressort ni d'intérêt municipal, sans compter que les petites municipalités n'auraient pas les ressources humaines suffisantes pour accomplir leurs nouvelles tâches !


Les petites écoles auraient-elles la même qualité de services éducatifs compte tenu des ressources municipales moindres de certaines municipalités ? Verrait-on naître une nouvelle structure organisationnelle pour combler le vide laissé par la suppression d'une commission scolaire afin de maintenir une certaine cohérence sur un territoire donné ?


Il en va du devoir des commissaires d'assurer une information plus large et plus complète envers la population tout au long de leur mandat. Selon le Conseil supérieur de l'Éducation, nombreux sont les commissaires qui ont une compréhension erronée de leur rôle se limitant à l'adoption formelle de ce qui a été décidé par les gestionnaires. Au cours des 4 prochaines années il serait indispensable que nos commissaires puissent rendre compte régulièrement à leurs commettants par les médias de leurs travaux mensuels.


La suggestion de faire coïncider les élections scolaires avec les élections municipales augmenterait le pourcentage de votation au scrutin scolaire mais n'aurait aucune signification valable en terme d'amélioration de la démocratie scolaire : un vote ne doit pas être l'effet du hasard !


Fernand De Guise
Membre du Conseil supérieur de l'Éducation (2002 à 2006)


Plusieurs personnes ont effectivement à faire leurs devoirs, à commencer par nos élus scolaires, par le personnel de nos écoles qui ne désire pas le changement proposé par l'ADQ (qu'ils se lèvent et le disent haut et fort) et par tous les députés de l'ADQ qui semblent manquer d'ouverture.

PÈRE-SOT


Jolie rue du Petit Champlain à Québec et ... jolie demoiz'elle

11 janvier 2008

MOT T'A DIT


C'est le dimanche 13 janvier prochain qu'aura lieu le lancement du livre «Petits récits de drames ordinaires» de l'auteure johannaise Céline Borduas, de 13 à 16 heures dans le hall de la bibliothèque du secteur Saint-Luc (347, boulevard Saint-Luc). L'événement sera accompagné d'une séance de signature et d'une exposition de photos sur le thème de «La ballerine squatteuse» ou «La ballerine atypique»
Toute la population est bien sûr invitée à venir rencontrer l'auteure à cette occasion. En cas de tempête ou de trop mauvaise température, le lancement sera remis au dimanche 20 janvier, au même endroit et aux mêmes heures. Entre-temps, les personnes qui désirent réserver un ou des exemplaires du livre peuvent le faire au comptoir de la Librairie du Richelieu ou en s'adressant directement à Martin Savard, de même qu'à la librairie Coopsco du Cégep, auprès de Louise Gélinas.

D'ici là, il est possible de se procurer le livre en prévente en écrivant à editions.vermeil@videotron.ca ou en téléphonant au 514 268-3970

PÈRE-SOT


Saut ... à St-Hilaire

10 janvier 2008

ENTRE TOIT ÉMOI



Du 15 novembre au 15 février à l'hôtel Relais-Gouverneur, 725, boulevard du Séminaire à Saint-Jean, vous pouvez voir l'exposition des œuvres de Marie-Ange Brassard, Micheline Brazeau, Monique Fontaine et Mireille Molleur

PÈRE-SOT


Une autre prise de St-Benoit-du-Lac

09 janvier 2008

MOTS À MAUX

Voici mes mots de la semaine:

1. Le coup de foudre, c'est un chêne centenaire qui ce tiens debout contre le vent violent parce qu'il s'agrippe de ses bras puissant au cœur de sa terre

2. On ne se soucie pas tant d'avoir raison que l'on se soucie de faire croire qu'on a raison (Abbé d'AILLY)

3. Parmi tous nos rêves actuels, aucun ne revêt une importance aussi grande et n'est si difficile à réaliser que la Paix dans le monde. Que nous ne perdions jamais l'espoir ni la détermination de faire tout notre possible pour qu'un jour ce rêve devienne réalité (Lester B. Pearson)

Et de jolies photos:






PÈRE-SOT


Mes roses ... en feu !

ENTRE TOIT ÉMOI

Du 10 au 28 janvier: chez Art[o], la coop créative, 2, rue Saint-Georges à Saint-Jean-sur-Richelieu, l'exposition des œuvres grand format réalisées en juillet 2007 lors du Symposium d'Arts du Haut-Richelieu

07 janvier 2008