Un peu déçu de certains options que notre Conseil des commissaires se refuse alors qu'il pourrait en bénéficier favorablement, j'ai décidé d'écrire à ses membres ce matin. Voici ce que ça donne:
Lundi dernier, le 21 janvier, je me suis présenté à la séance publique du Conseil afin d’entendre ce que le personnel de nos écoles avaient à dire sur les coupures budgétaires annoncées. J’espérais que ces derniers ne se présentent pas à la séance que pour contester. J’étais donc bien heureux d’entendre madame Côté, présidente du syndicat des enseignants, alléguer que les employés étaient prêts à participer à la recherche de solutions avec le Conseil. Évidemment, nous savons bien, tous, que ceci implique de partager le dossier, les inquiétudes et les options. Sans doute que chacun tirera la couverte et il ne faudra pas qu’une instance syndicale, aie plus qu’une autre, l’opportunité de faire valoir ses idées, impose ses limites, l’acceptable.
Mais vous dans tout ça, le Conseil ? Qu’en sera-t-il de votre participation à ce brassage d’idées ? Votre DG y sera, les exécutifs des différents syndicats y seront aussi. L’exécutif du Comité de parents, je l’espère, sera aussi partie prenante de la solution. Mais le Conseil, sans mandat pour son exécutif, n’y sera pas. Il n’y sera pas lorsqu’on mettra carte sur table. Il attendra que la DG lui apporte la solution sur un plateau d’argent. Et dans cette solution, il n’y aura, ni la couleur des milieux que vous représentez, ni l’intérêt du participant actif, ni le feeling d’avoir fait parti de la solution.
C’est dans ces moments-là que le rôle d’un exécutif efficient a sa raison d’être. Avec un mandat reconnu, l’exécutif aurait la chance d’être aux premières loges, de discuter des stratégies et bénéficier du potentiel de ces partenaires en toute transparence, démontrant sa disponibilité et son désir de partager avec les partenaires en éducation. Il pourrait par la suite se faire une idée des différents avenues et les présenter ensuite à l’ensemble du Conseil pour y prendre une décision éclairée et représentative.
Mais voilà, encore une fois cette année, le Conseil s’est voté un comité fantôme. Ce fameux comité exécutif exigé par la loi. J’imagine que l’idée derrière cette obligation était de forcer la transparence et la visibilité d’une commission scolaire par le biais d’un comité qui aurait pour rôle principal de rencontrer les partenaires en éducation. Faisant fi de ce maigre 5.9 % d’électeurs aux dernières élections dans la région, et du vent de changement que nous souffle la population, le conseil s’est majoritairement démarqué par son manque d’opportunisme. Aux Hautes-Rivières, des frileux ont peur qu’un petit groupe (l’exécutif) soit témoin d’une discussion avec pour mandat de rapporter l’information. Faudrait leur rappeler que selon la Loi sur L’Instruction Publique (LIP), ce comité exécutif a des séances publiques. Toutefois, ils croient que c’est bien que ce rôle soit joué que par la direction générale et la présidence du Conseil. Bien que je fasse confiance à notre présente DG et notre présente présidente, j’ai bien de la difficulté à comprendre cet argument qui deviendrait tendancieux avec des leaders sans ouvertures. De plus, habituellement, on a bien pris soin de choisir les membres de ce comité, qui sauront bien représenter chacun des secteurs du territoire et chacune des forces de l’organisation. Lorsque j’étais assis parmi vous, on m’a même dit à plusieurs reprises que nos partenaires étaient invités à nous rencontrer … tous en même temps ! Soyons sérieux, quel exécutif acceptera cette proposition de discuter avec l’ensemble du Conseil ? Aucun. Alors voilà, on se cache encore derrière de faux arguments pour mettre de côté un outil essentiel et ne pas jouer un rôle des plus importants pour un organisme semblable. Les leçons apprises des dernières années n’ont pas été prises en considération et vous n’avez pas eu la présence d’esprit de vous ouvrir à vos partenaires en créant un comité exécutif efficient.
J’espère donc que les nouveaux venus autour de la table du Conseil, celles et ceux qui ont sans doute été pris par surprise par l’obligation de nommer ce comité dès leur première rencontre (ça aurait pu attendre à la séance suivante), demanderont que ce point soit ramené en comité de travail afin d’en savoir plus sur le potentiel d’un exécutif, développer un peu plus sur l’idée derrière cet outil indispensable et savoir pourquoi il effraie tant certain de leurs collègues autour de la table. Vous avez même le temps de discuter d’un mandat pour votre exécutif et en apporter les changements lors de la séance publique de février.
Au lieu d’attendre que la Direction de la CS vous offre une proposition sur un plateau d’argent, sachez donc profiter d’un outil indispensable pour tous les organismes de la nature d’un Conseil de commissaires.
Après avoir pris la décision de ne pas me présenter au poste de commissaire dans ma circonscription, j’aurais pu définitivement tourner la page et ne plus tenir compte de ce qui se passe dans le réseau scolaire public, mais ce que je vois m’interpelle et j’aimerais tant que les acteurs de l’école publique en fassent autant. C’est pourquoi je prends le temps de vous interpeler sur des sujets qui concerne l’éducation, donc le futur de tout peuple. J’espère seulement que les décideurs que vous êtes ont la maturité nécessaire pour interpréter les prises de position comme des éléments constructifs et de ne pas en garder rancœur sans prendre le temps de bien évaluer ce qui pourrait leur être utile dans toute intervention.
Évidemment, la chance dont vous disposez présentement au Conseil est que les propos de l’ADQ ne tiennent pas la route présentement. Lucille Méthé nous en a informé elle-même dans le Canada Français du 14 novembre en nous confirmant que l’ADQ ne sait même pas par quoi remplacer les CS. Ils ont lancé une idée en l’air en espérant trouver une piste de solution avant qu’elle ne retombe au sol. Mais si les CS ne se donne pas la chance de se faire mieux connaître, de prouver hors de tout doute leur bonne gestion, leur transparence et leur ouverture face aux autres partenaires de l’éducation, ce phénomène de désintérêt de la part des payeurs de taxes fera surface à nouveau et votre rôle sera encore mis au bûcher.
De plus, n’hésitez pas a communiquer avec moi si vous avez le désir de développer un peu plus sur le sujet.
L’OPTION MANQUÉE
Lundi dernier, le 21 janvier, je me suis présenté à la séance publique du Conseil afin d’entendre ce que le personnel de nos écoles avaient à dire sur les coupures budgétaires annoncées. J’espérais que ces derniers ne se présentent pas à la séance que pour contester. J’étais donc bien heureux d’entendre madame Côté, présidente du syndicat des enseignants, alléguer que les employés étaient prêts à participer à la recherche de solutions avec le Conseil. Évidemment, nous savons bien, tous, que ceci implique de partager le dossier, les inquiétudes et les options. Sans doute que chacun tirera la couverte et il ne faudra pas qu’une instance syndicale, aie plus qu’une autre, l’opportunité de faire valoir ses idées, impose ses limites, l’acceptable.
Mais vous dans tout ça, le Conseil ? Qu’en sera-t-il de votre participation à ce brassage d’idées ? Votre DG y sera, les exécutifs des différents syndicats y seront aussi. L’exécutif du Comité de parents, je l’espère, sera aussi partie prenante de la solution. Mais le Conseil, sans mandat pour son exécutif, n’y sera pas. Il n’y sera pas lorsqu’on mettra carte sur table. Il attendra que la DG lui apporte la solution sur un plateau d’argent. Et dans cette solution, il n’y aura, ni la couleur des milieux que vous représentez, ni l’intérêt du participant actif, ni le feeling d’avoir fait parti de la solution.
C’est dans ces moments-là que le rôle d’un exécutif efficient a sa raison d’être. Avec un mandat reconnu, l’exécutif aurait la chance d’être aux premières loges, de discuter des stratégies et bénéficier du potentiel de ces partenaires en toute transparence, démontrant sa disponibilité et son désir de partager avec les partenaires en éducation. Il pourrait par la suite se faire une idée des différents avenues et les présenter ensuite à l’ensemble du Conseil pour y prendre une décision éclairée et représentative.
Mais voilà, encore une fois cette année, le Conseil s’est voté un comité fantôme. Ce fameux comité exécutif exigé par la loi. J’imagine que l’idée derrière cette obligation était de forcer la transparence et la visibilité d’une commission scolaire par le biais d’un comité qui aurait pour rôle principal de rencontrer les partenaires en éducation. Faisant fi de ce maigre 5.9 % d’électeurs aux dernières élections dans la région, et du vent de changement que nous souffle la population, le conseil s’est majoritairement démarqué par son manque d’opportunisme. Aux Hautes-Rivières, des frileux ont peur qu’un petit groupe (l’exécutif) soit témoin d’une discussion avec pour mandat de rapporter l’information. Faudrait leur rappeler que selon la Loi sur L’Instruction Publique (LIP), ce comité exécutif a des séances publiques. Toutefois, ils croient que c’est bien que ce rôle soit joué que par la direction générale et la présidence du Conseil. Bien que je fasse confiance à notre présente DG et notre présente présidente, j’ai bien de la difficulté à comprendre cet argument qui deviendrait tendancieux avec des leaders sans ouvertures. De plus, habituellement, on a bien pris soin de choisir les membres de ce comité, qui sauront bien représenter chacun des secteurs du territoire et chacune des forces de l’organisation. Lorsque j’étais assis parmi vous, on m’a même dit à plusieurs reprises que nos partenaires étaient invités à nous rencontrer … tous en même temps ! Soyons sérieux, quel exécutif acceptera cette proposition de discuter avec l’ensemble du Conseil ? Aucun. Alors voilà, on se cache encore derrière de faux arguments pour mettre de côté un outil essentiel et ne pas jouer un rôle des plus importants pour un organisme semblable. Les leçons apprises des dernières années n’ont pas été prises en considération et vous n’avez pas eu la présence d’esprit de vous ouvrir à vos partenaires en créant un comité exécutif efficient.
J’espère donc que les nouveaux venus autour de la table du Conseil, celles et ceux qui ont sans doute été pris par surprise par l’obligation de nommer ce comité dès leur première rencontre (ça aurait pu attendre à la séance suivante), demanderont que ce point soit ramené en comité de travail afin d’en savoir plus sur le potentiel d’un exécutif, développer un peu plus sur l’idée derrière cet outil indispensable et savoir pourquoi il effraie tant certain de leurs collègues autour de la table. Vous avez même le temps de discuter d’un mandat pour votre exécutif et en apporter les changements lors de la séance publique de février.
Au lieu d’attendre que la Direction de la CS vous offre une proposition sur un plateau d’argent, sachez donc profiter d’un outil indispensable pour tous les organismes de la nature d’un Conseil de commissaires.
Après avoir pris la décision de ne pas me présenter au poste de commissaire dans ma circonscription, j’aurais pu définitivement tourner la page et ne plus tenir compte de ce qui se passe dans le réseau scolaire public, mais ce que je vois m’interpelle et j’aimerais tant que les acteurs de l’école publique en fassent autant. C’est pourquoi je prends le temps de vous interpeler sur des sujets qui concerne l’éducation, donc le futur de tout peuple. J’espère seulement que les décideurs que vous êtes ont la maturité nécessaire pour interpréter les prises de position comme des éléments constructifs et de ne pas en garder rancœur sans prendre le temps de bien évaluer ce qui pourrait leur être utile dans toute intervention.
Évidemment, la chance dont vous disposez présentement au Conseil est que les propos de l’ADQ ne tiennent pas la route présentement. Lucille Méthé nous en a informé elle-même dans le Canada Français du 14 novembre en nous confirmant que l’ADQ ne sait même pas par quoi remplacer les CS. Ils ont lancé une idée en l’air en espérant trouver une piste de solution avant qu’elle ne retombe au sol. Mais si les CS ne se donne pas la chance de se faire mieux connaître, de prouver hors de tout doute leur bonne gestion, leur transparence et leur ouverture face aux autres partenaires de l’éducation, ce phénomène de désintérêt de la part des payeurs de taxes fera surface à nouveau et votre rôle sera encore mis au bûcher.
De plus, n’hésitez pas a communiquer avec moi si vous avez le désir de développer un peu plus sur le sujet.