26 janvier 2008

Ô PIGNON

Un peu déçu de certains options que notre Conseil des commissaires se refuse alors qu'il pourrait en bénéficier favorablement, j'ai décidé d'écrire à ses membres ce matin. Voici ce que ça donne:


L’OPTION MANQUÉE

Lundi dernier, le 21 janvier, je me suis présenté à la séance publique du Conseil afin d’entendre ce que le personnel de nos écoles avaient à dire sur les coupures budgétaires annoncées. J’espérais que ces derniers ne se présentent pas à la séance que pour contester. J’étais donc bien heureux d’entendre madame Côté, présidente du syndicat des enseignants, alléguer que les employés étaient prêts à participer à la recherche de solutions avec le Conseil. Évidemment, nous savons bien, tous, que ceci implique de partager le dossier, les inquiétudes et les options. Sans doute que chacun tirera la couverte et il ne faudra pas qu’une instance syndicale, aie plus qu’une autre, l’opportunité de faire valoir ses idées, impose ses limites, l’acceptable.

Mais vous dans tout ça, le Conseil ? Qu’en sera-t-il de votre participation à ce brassage d’idées ? Votre DG y sera, les exécutifs des différents syndicats y seront aussi. L’exécutif du Comité de parents, je l’espère, sera aussi partie prenante de la solution. Mais le Conseil, sans mandat pour son exécutif, n’y sera pas. Il n’y sera pas lorsqu’on mettra carte sur table. Il attendra que la DG lui apporte la solution sur un plateau d’argent. Et dans cette solution, il n’y aura, ni la couleur des milieux que vous représentez, ni l’intérêt du participant actif, ni le feeling d’avoir fait parti de la solution.

C’est dans ces moments-là que le rôle d’un exécutif efficient a sa raison d’être. Avec un mandat reconnu, l’exécutif aurait la chance d’être aux premières loges, de discuter des stratégies et bénéficier du potentiel de ces partenaires en toute transparence, démontrant sa disponibilité et son désir de partager avec les partenaires en éducation. Il pourrait par la suite se faire une idée des différents avenues et les présenter ensuite à l’ensemble du Conseil pour y prendre une décision éclairée et représentative.

Mais voilà, encore une fois cette année, le Conseil s’est voté un comité fantôme. Ce fameux comité exécutif exigé par la loi. J’imagine que l’idée derrière cette obligation était de forcer la transparence et la visibilité d’une commission scolaire par le biais d’un comité qui aurait pour rôle principal de rencontrer les partenaires en éducation. Faisant fi de ce maigre 5.9 % d’électeurs aux dernières élections dans la région, et du vent de changement que nous souffle la population, le conseil s’est majoritairement démarqué par son manque d’opportunisme. Aux Hautes-Rivières, des frileux ont peur qu’un petit groupe (l’exécutif) soit témoin d’une discussion avec pour mandat de rapporter l’information. Faudrait leur rappeler que selon la Loi sur L’Instruction Publique (LIP), ce comité exécutif a des séances publiques. Toutefois, ils croient que c’est bien que ce rôle soit joué que par la direction générale et la présidence du Conseil. Bien que je fasse confiance à notre présente DG et notre présente présidente, j’ai bien de la difficulté à comprendre cet argument qui deviendrait tendancieux avec des leaders sans ouvertures. De plus, habituellement, on a bien pris soin de choisir les membres de ce comité, qui sauront bien représenter chacun des secteurs du territoire et chacune des forces de l’organisation. Lorsque j’étais assis parmi vous, on m’a même dit à plusieurs reprises que nos partenaires étaient invités à nous rencontrer … tous en même temps ! Soyons sérieux, quel exécutif acceptera cette proposition de discuter avec l’ensemble du Conseil ? Aucun. Alors voilà, on se cache encore derrière de faux arguments pour mettre de côté un outil essentiel et ne pas jouer un rôle des plus importants pour un organisme semblable. Les leçons apprises des dernières années n’ont pas été prises en considération et vous n’avez pas eu la présence d’esprit de vous ouvrir à vos partenaires en créant un comité exécutif efficient.

J’espère donc que les nouveaux venus autour de la table du Conseil, celles et ceux qui ont sans doute été pris par surprise par l’obligation de nommer ce comité dès leur première rencontre (ça aurait pu attendre à la séance suivante), demanderont que ce point soit ramené en comité de travail afin d’en savoir plus sur le potentiel d’un exécutif, développer un peu plus sur l’idée derrière cet outil indispensable et savoir pourquoi il effraie tant certain de leurs collègues autour de la table. Vous avez même le temps de discuter d’un mandat pour votre exécutif et en apporter les changements lors de la séance publique de février.

Au lieu d’attendre que la Direction de la CS vous offre une proposition sur un plateau d’argent, sachez donc profiter d’un outil indispensable pour tous les organismes de la nature d’un Conseil de commissaires.

Après avoir pris la décision de ne pas me présenter au poste de commissaire dans ma circonscription, j’aurais pu définitivement tourner la page et ne plus tenir compte de ce qui se passe dans le réseau scolaire public, mais ce que je vois m’interpelle et j’aimerais tant que les acteurs de l’école publique en fassent autant. C’est pourquoi je prends le temps de vous interpeler sur des sujets qui concerne l’éducation, donc le futur de tout peuple. J’espère seulement que les décideurs que vous êtes ont la maturité nécessaire pour interpréter les prises de position comme des éléments constructifs et de ne pas en garder rancœur sans prendre le temps de bien évaluer ce qui pourrait leur être utile dans toute intervention.

Évidemment, la chance dont vous disposez présentement au Conseil est que les propos de l’ADQ ne tiennent pas la route présentement. Lucille Méthé nous en a informé elle-même dans le Canada Français du 14 novembre en nous confirmant que l’ADQ ne sait même pas par quoi remplacer les CS. Ils ont lancé une idée en l’air en espérant trouver une piste de solution avant qu’elle ne retombe au sol. Mais si les CS ne se donne pas la chance de se faire mieux connaître, de prouver hors de tout doute leur bonne gestion, leur transparence et leur ouverture face aux autres partenaires de l’éducation, ce phénomène de désintérêt de la part des payeurs de taxes fera surface à nouveau et votre rôle sera encore mis au bûcher.

De plus, n’hésitez pas a communiquer avec moi si vous avez le désir de développer un peu plus sur le sujet.


MOT T'A DIT


Je me suis bien amusé à lire « Créatures fantastiques du Québec » de l’auteur Bryan Perro (Amos Daragon), illustré brillamment par Alexandre Girard.


La jaquette, au départ, très attirante, et le sujet qui me captive. Allez, laissez-vous tenter. Vous en saurez un peu plus sur La Corriveau, La coureuse des grèves, La dame blanche (qui a sans doute alimenté le téléroman Grande Ourse), Le bateau fantôme de Gaspé, le Loup-Garou, Memphré, le Bigfoot, Mistigris.


Un petit délice qui se lit comme du bonbon, et juste avant de ce mettre au lit …

PÈRE-SOT


Granby ... derrière le centre-ville

BEAU-THÉ

25 janvier 2008

ENTRE TOIT ÉMOI

L'ÉVENTAIL



Pour celles et ceux qui ont déjà eu un enfant qui a fait du théâtre à Racicot, vous connaissez déjà Éric Yelle. Il fait partie de cette délicieuse distribution dont les présentations auront lieu le vendredi 15 février et le samedi 23 février au Cabaret Théâtre du Vieux St-Jean.
C'est un Rendez-Vous !

PÈRE-SOT

MUSE-HIC



Violons sous les chandelles


L'église Saint-Joseph-de-Chambly sera l'hôte d'un concert «Violons sous les chandelles» le samedi 26 janvier prochain à 20 heures. Mariant musique classique, musique de films de même que certaines mélodies populaires judicieusement arrangées, ce concert sera présenté par les musiciennes du Quatuor Rhapsodie, à savoir Amélie Lamontagne et Line Deneault aux violons, Nayiri Piloyan au violon alto et Sophie Coderre au violoncelle.


Plusieurs se souviendront sans doute que ces mêmes musiciennes avaient présenté un très beau concert à la cathédrale de Saint-Jean en septembre dernier. La représentation du 26 janvier offrira donc aux gens l'occasion de renouer avec la musique et l'ambiance de cette soirée à la lueur des chandelles, ou d'en découvrir la magie. L'église Saint-Joseph est située au 164, rue Martel à Chambly et les billets, au coût de 25$, sont disponibles à l'avance à la Librairie Larico, au téléphone 450 658-4141


24 janvier 2008

MUSE-HIC


Ce soir (24 janvier) à 20 heures chez Art[o] (la coop créative, 2, rue Saint-Georges à Saint-Jean), il y a soirée de jazz avec comme invité spécial Michel Comeau, chanteur.

http://www.michelcomeau.com/onstagefr.html


PÈRE-SOT


Oeuvre au grand vent dans les rues de Magog

23 janvier 2008

MOTS À MAUX

Voici mes "maux" de la semaine:

1. La pensée est le labeur de l'intelligence, la rêverie en est la volupté (Les Misérables)

2. La calomnie est la description d’une réalité vue au travers de ses propres défauts

3.


« Rien ne pèse tant qu'un secret :
Le porter loin est difficile aux dames ;
Et je sais même sur ce fait
Bon nombre d'hommes qui sont femmes. »


(Jean de la Fontaine)

Et des images pour mon plus grand bonheur:





PÈRE-SOT


Tout au long de la rivière, tam di li dou tam di!

21 janvier 2008

ENTRE TOIT ÉMOI


Du 17 janvier au 10 février: dans la deuxième salle d'exposition du centre Action Art Actuel, 190, rue Richelieu à Saint-Jean-sur-Richelieu, l'exposition «Empreintes» consacrée aux œuvres de Myriam Sylvestre.

Puis, hier, j’en ai profité pour assister au spectacle des membres du quintette de cuivres « Brass Kamarades » qui se produisait à la bibliothèque du secteur St-Luc. J’y ai passé un délicieux moment. Après quoi j’ai fait une grande marche pour emplir mes poumons de la froideur hivernale et me suis rendu chez Art[o], la coop créative, pour profiter de la dernière journée de l'exposition des œuvres grand format réalisées en juillet 2007 lors du Symposium d'Arts du Haut-Richelieu.



Quelle ne fût pas ma surprise d’y rencontrer madame Gladu, une enseignante retraitée de l’école Bouthillier qui a connu mes enfants lors de leur passage à cette école. Nous avons bien jasé, de notre participation au Conseil d’établissement de l’école, de mes enfants et de son recueil de poèmes et œuvres (elle peint) « Denim et Dentelle » que je me suis empressé de me procurer (si vous aviez vu les peintures …). Étant donné que je suis en pleine lecture d’un autre magnifique livre présentement, je reviendrai plus tard, après ma lecture de son recueil. J’y ai aussi appris que madame Gladu est aussi Micheline Gladu Brazeau qui expose présentement (jusqu’au 15 février … faites vite) à l’hôtel Relais-Gouverneur (je vous en ai glissé un mot dans mes rubriques de janvier), 725, boulevard du Séminaire à Saint-Jean. Vous y verrez aussi les oeuvres de Marie-Ange Brassard, Monique Fontaine et Mireille Molleur.


PÈRE-SOT


La lune qui persiste a prendre place alors que le jour n'a toujours pas quitté ...

20 janvier 2008

MOT T'A DIT

Belzébuth de Dédé Fortin. J'ai toujours écouté avec nostalgie cette chanson qui raconte l'histoire d'un gros chat de goutière qui ne peut supporter d'être enfermé dans une maison. Il prend finalement le bord des ruelles et se trouve confronté au monde de la rue.

C'est l'histoire de ces enfants adoptés qui n'acceptent pas l'amour du nouveau foyer, qui ne se sentent pas comprit et se retrouvent dans la rue. Alors que je participais a un comité ministériel sur le décrochage scolaire, j'ai eu la chance de m'entretenir longuement avec un travailleur de la rue (18 ans auprès de ces jeunes qui vivent une réalité bien différente de la nôtre).

Je sais, c'est un peu long, mais allez-y, dégustez, savourez longuement. Un conte pour adulte ... ou pour jeune, je ne sais plus:






Belzébuth

J'habite dans un appart' tranquille
J'arrive à peine ça fait une heure
Jusqu'à maintenant j'ai 'a vie facile
Malgré qu'c'est pas encore le bonheur
J'ai visité tous les racoins
Je l'sais qu'mon maître est bien nanti
J'ai fait mes griffes, mes petits soins
Et ça m'a creusé l'appétit
J'appelle mes instincts de chasseur
Je cherche un petit animal
Je peux tout voir dans la noirceur
Je suis un chat c'est bien normal
Si jamais y passe une souris
J'y fais la passe du samouraï
Les poissons rouges c'est du sushi
Faut qu'j'en mange un avant qu'j'm'en aille
Comme ça mon nom c'est Belzébuth
Personnellement, j'trouve ça épais
Qui c'est qui peut ben vivre icitte
Ça doit être un couple de bourgeois
De toute façon c'est platte à mort
C'te maison là c't'une salle d'attente
Maudit qu'ça l'air le fun dehors
Montrez-moé d'quoi qui va m'surprendre
Le mois passé j'ai vu une chatte
J'l'ai surnommée Élizabeth
Élizabeth & Belzébuth
Dans mes oreilles le beat est bon
Après ça j'ai r'gardé 'a T.V.
Un documentaire sur les panthères
Y'a quequ'chose qui m'a inspiré
Mais les annonces me tapaient ses nerfs
Ah! Demain dimanche, un autre jour j'm'en fous
J'irai, j'irai dans la ruelle
J'irai là où mon cœur m'appelle
Y'est pas question que j'passe ma vie
Emprisonné dans ma p'tite tête
Je suis un félin insoumis
J'tiens mordicus à bien paraître
C'est pas ma place c'est évident
Ça va finir par me tuer
Le look, l'odeur, l'air ambiant
M'enlèvent le goût de respirer
Le chat qui était là avant moé
S'est suicidé dans l'temps des fêtes
Un pessimiste a'ec une grosse tête
Qui avait d'la suite dans les idées
C'est pas d'ma faute si à tout bout d'champs
Une joie intense me monte à tête
Ça arrive comme ça naturellement
J'suis chimiquement fait pour la fête
J'ai beau faire une tête d'enterrement
Y'a personne qui m'prend au sérieux
J'suis très jaloux très secrètement
D'la profondeur des malheureux
Ah! Demain dimanche, un autre jour j'm'en fous
J'irai, j'irai dans la ruelle
J'irai là où mon cœur m'appelle
Y'est pas question que j'passe ma vie
Emprisonné dans ma p'tite tête
Je suis un félin insoumis
J'tiens mordicus à bien paraître
Couché en boule dans mon p'tit coin
J'écoute parler mes p'tits bourgeois
J'ai l'air d'un chat, j'ai l'air de rien
Que c'est qu'y disent à mon sujet
Ça parle de griffes, ça parle de couilles
Ça m'met dans une drôle d'atmosphère
Ça m'dresse le poil, ça m'fout la trouille
C'est quoi ça un vétérinaire
N'a un des deux qui s'vire vers moé
Y'a un air louche, ça a l'air sérieux
Y'est trop imbécile pour deviner
Toute la frayeur qu'y'a dans mes yeux
Ça y'est, ça y'est j'ai tout compris
Y'essayent de m'enterrer vivant
Fuis Belzébuth, let's go c'est l'temps
Sauve qui peut, sauve qui peut, sauve ta vie, hey!
La ruelle qui m'attend, moi j'fais mon scénario
Dans un travelling avant à travers les poubelles
C'est l'party, c'est la nuitte et c'est un bon départ
Me v'là qui crie « Action! » et la musique démarre
Dans une contre-plongée je remarque un mouvement
Un gros matou perché, c'est un vrai monument
« J'connais personne icitte,
toi comment tu t'appelles,
Vu la grosseur que t'as, m'a t'appeller colonel. »
Y'm'dit:
« Fiston toé qui a l'air si mignon,
Frais débarqué dans la réalité
Ouvre bien tes oreilles,
je l'dirai pas deux fois
Ici c'est pas pareil, c'est moi qui fait la loi.
« T'as encore des couilles au cul,
je m'en suis aperçu
Encore des griffes aux pattes,
ah! ben çà, ça m'épate.
Moi j'ai pas eu cette chance,
y'm'reste p'us qu'une seule bourse
Mais tu peux me faire confiance
j'suis toujours dans la course.
On m'a ôté mes griffes
mais je sais bricoler
J'ai mis une lame de canif,
regarde comment elle est bien droite
Au bout de ma patte.
Elle fait dans le quartier office de justice
Peu importe la faute, partout sur mon chemin
Un matou téméraire est un matou de moins
Bon! Avant que j'm'arrache juste une petite dernière
À propos d'une rumeur qui circule dans le coin
Y paraît qu'tu pisses partout,
c'est pas une bonne idée
Y'a déjà des jaloux qui commencent à flipper.
Oh salut! »
Mon élan vers l'horizon se voit interrompu
Quand au bout d'la ruelle,
oui je l'ai reconnue
Celle qui par ma fenêtre est entrée dans mon cœur
Comme une balle perdue,
une chatte en chaleur
C'est dans un vieux hangar qu'Élizabeth m'invite
Avant que les autres arrivent,
fais ça ben fais ça vite
La T.V. ça a du bon,
j'me souviens des panthères
C'est sans explication j'sais très bien comment faire
Nos deux cœurs qui ronronnent et dans un moment de folie
L'extase c'est merveilleux pour tous les insoumis
Élizabeth chante l'amour vingt décibels trop fort
La ruelle en alerte c'est l'écho de la mort
Cinquante chats enragés envahissent le hangar
Tous les fauves d'la ruelle veulent me trancher le cou
Je sens l'haleine d'la guerre et j'ai le goût du sang
Les poils volent dans les airs et les cris sont stridents
Au nord, au sud. à l'est, à l'ouest
Impossible de s'enfuir,
aucune porte de sortie
Soudain le colonel arrive et tous les autres chats se poussent
Je salue mon ami qui vient à ma rescousse
Un silence inquiétant,
Élizabeth a peur
Si c'est lui son amant j'pense qu'j'ai fait une erreur
Un halo de lumière le découpe en silhouette
Son visage sort de l'ombre et rencontre le mien
Et juste comme j'allais dire adieu Élizabeth
Il me sort sa lame,
sa seule griffe d'argent
Qui transperce mon âme et fait couler mon sang
Des kilomètres, des kilomètres,
soif dans la gorge,
mal dans les pattes
Surtout, surtout ne pas penser
sinon mon cœur arrête de battre
Chu pris en feu, j'me sens renaître,
je cours plus vite qu'le désespoir
J'crie au secours de tout mon être que j'ai peur de jamais revoir
Je sens, je sens des ailes pousser,
sur mes épaules et dans mon dos
Métamorphose je t'attendais,
moé c'est pu moé c'est un oiseau
Je vais enfin pouvoir m'enfuir
exactement comme dans mon plan
Y m'reste juste cinq secondes à vivre,
j'ai déjà perdu trop de sang
En survolant ma banlieue morte
Je remercie le vent qui m'porte
J'pense à ma belle Élizabeth
À doit se demander c'que j'ai fait
Pour ma neuvième et dernière vie
J'avais mérité le confort
J'ai ben fait de partir plus tôt
Mon cœur préfère la vie d'oiseau
Tous les jours, dimanche, j'peux voyager partout
Aussi longtemps qu'j'aurai des ailes
J'irai là où mon cœur m'appelle
Y'est pas question que je r'descende
Sauf peut-être pour aller manger
En attendant ça peut attendre
J'goûte au bonheur, chu pas pressé



Et voici notre Belzébuth, mais je crois bien qu'elle a trouvé refuge ... chez moi.


PÈRE-SOT


J'ai un faible pour les troubadours. Je m'installe confortablement sur le bord du trottoir, j'écoute et je défrais le coût de mon plaisir, bien souvent en achetant le CD. Ne leur dites surtout pas! Il y aurait rapidement abus