05 juin 2008

MUSE-HIC


N'oubliez pas, c'est ce soir à 19 heures que les étudiants de l'école Beaulieu invitent le publique à leur comédie musicale. Ils présenteront «Les héros de mon enfant», de l’auteur Michel Tremblay. Pour préparer la représentation, les jeunes ont procédé à des auditions. Ils ont ensuite fabriqué les costumes et les décors. La pièce mettra en scène le Chaperon Rouge, le petit Poucet, Cendrillon, Peau d’âne, la Belle au bois Dormant et d’autres célèbres personnages de contes de fées. Les billets sont vendus à la porte, le soir de l’événement, au coût de 5$ par personne et de 3$ pour les élèves de l’école

PÈRE-SOT


04 juin 2008

Ô PIGNON


Ma copine Gina m’a fait parvenir cet article de Marie-Andrée Choinard du DEVOIR qui selon la journaliste, est une explication simple qui démontre que nos droits de parents sont difficilement défendables !

L'OMBUDSMAN DE L'ÉCOLE
Marie-Andrée Choinard

LE DEVOIR.COM

Las de leur impuissance face au réseau de l'éducation, les parents réclament avec raison un Protecteur de l'élève suffisamment neutre pour entendre leurs doléances. Hélas! La proposition minceur mise
Pour une énième fois, le Protecteur du citoyen déplore un des manquements graves du réseau de l'éducation: l'absence d'un recours impartial pour le traitement des plaintes venues des parents et des élèves.


Ce grincement de dents n'a rien de nouveau: voilà des années que les parents réclament un arbitrage indépendant pour traiter les litiges qui les opposent à l'école. Bien que la Loi sur l'instruction publique prévoie une marche à suivre pour traiter les récriminations des parents, plusieurs dénoncent à juste titre le fait que le tout se résorbe en dernier recours sous la baguette de la commission scolaire, alors juge et partie.

«Dans la plupart des situations où le citoyen vit un problème avec un milieu d'enseignement, il doit s'en remettre à des recours qui sont partie intégrante de ce même milieu, de nature variée, sans garantie d'indépendance ou d'impartialité», note la protectrice du citoyen, Raymonde Saint-Germain, dans son rapport d'activités dévoilé la semaine dernière.

Chaque année, une centaine de parents paralysés par cette absence de neutralité frappent d'ailleurs, sans succès, à la porte du Protecteur du citoyen. Ce protecteur brille assurément par son indépendance, mais il n'a aucune compétence sur le réseau relevant du ministère de l'Éducation. Si depuis 2006 ses tentacules se déploient jusque dans les établissements relevant de la Santé, on s'interroge: pourquoi pas l'Éducation?

En attendant, ce vide éreinte les parents. Le projet de loi 88, que défend aujourd'hui encore la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, à l'Assemblée nationale, compte obliger les commissions scolaires à se doter d'un Protecteur de l'élève. Malgré une intention louable, rien toutefois ne garantit l'indépendance dudit protecteur, puisque le libellé de l'article en fait «une personne désignée par la commission scolaire».

La proposition de la ministre n'emballe d'ailleurs pas les troupes: les commissions scolaires craignent qu'elle ne cause plus de «confusion» que de soulagement. Les enseignants, eux, se cabrent. Ils perçoivent cette tribune comme une menace à leur autonomie professionnelle, et redoutent plus que tout le parent-roi revendicateur.

Ces geignards existent et ont en effet contribué à malmener la relation parents-école, déjà mise à mal par une culture de consommation opposant des «clients de l'éducation» à des «fournisseurs de services». Si encombrants soient-ils, ils ne règnent quand même pas en maîtres dans les cours d'école! Des règles du jeu suffisamment claires suffiraient à écarter les recours inutiles d'un processus indispensable.

Car à côté des parents-rois criards, combien d'autres se battent sans succès pour faire valoir un réel écueil dans le service offert -- ou pire, jamais offert! -- à leur enfant? Les enseignants, qui ont fait de l'aide aux élèves en difficulté leur lutte principale, devraient être les premiers à voir ce Protecteur de l'élève comme une sentinelle indispensable, gardienne de ces services réclamés par leurs syndicats.

La ministre Courchesne mijote justement un plan pour mieux épauler ces élèves vulnérables; elle sait pertinemment l'importance d'un protecteur pour raffiner le lien école-parent-élève et éviter le recours systématique aux tribunaux. Elle doit pour cela le munir de l'indépendance nécessaire pour en faire un gardien réellement neutre plutôt qu'un arbitre appelé à condamner son propre clan.L'ombudsman



Et voici ma réflexion à ce texte :


En fait, même cet ombudsman n'aurait pas besoin d'être si l'ensemble des commissaires autour de la table du conseil étaient réellement représentatif de la population qu’il représente.

Mais a qui la faute?

Au commissaire qui se vautre dans la facilité et lève la main pour voter intégralement ce que la direction lui glisse à l'oreille; où

Le citoyen qui ne fait même pas le geste concret de ce trouver un représentant à la hauteur où même de ce présenter aux urnes.

Il y a effectivement un très large débat au cœur de ce dialogue, mais comme chacun tire sur la couverture, chacun aura aussi un petit coin de froidure pour lui rappeler que son pouvoir demeurera aussi mince que son désir de le partager.


En conclusion, l’outil est là. Tout simplement, nous refusons de l’utiliser adéquatement



PÈRE-SOT


03 juin 2008

MOTS À MAUX

Voici mes maux de la semaine, un spécial Albert Einstein

1. Je n’ai pas échoué, j’ai trouvé dix mille moyens qui ne fonctionnent pas

2. La valeur d'un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir

3. L'école devrait toujours avoir pour but de donner à ses élèves une personnalité harmonieuse, et non de les former en spécialiste

Et de jolies photos:






PÈRE-SOT