23 mai 2009

Ô PIGNON

Lutte contre le cancer : Percée canadienne majeure (article que j'ai reçu d'un ami)




Les bienfaits de l'emploi de l'antiviral ribavirine dans le traitement de patients atteints de cancer ont été démontrés par une équipe de l'Université de Montréal.

En fait, le médicament utilisé entre autres pour traiter l'hépatite C et le VIH pourrait se révéler efficace dans le traitement de 30 % des cancers.

Un essai clinique à l'échelle canadienne a déjà été mené à l'instigation de la Dre Katherine Borden, de l'Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l'Université de Montréal.

Cette expérimentation a permis d'établir que la ribavirine supprime l'activité d'un gène précis, le eIF4E. Ce gène est dérégulé dans 30 % des cancers, y compris les cancers du sein, de la prostate, de la tête et du cou, du côlon et de l'estomac.

Les essais ont également permis de démontrer que la ribavirine n'avait aucun effet indésirable chez les patients.

Des résultats surprenants

Les participants à cet essai étaient tous atteints de leucémie myéloïde aiguë et avaient déjà reçu plusieurs autres traitements s'étant soldés par un échec.

Les chercheurs ont noté une amélioration spectaculaire de l'état des patients. Plusieurs sont actuellement en rémission partielle ou complète.

Le prochain objectif de l'équipe montréalaise est de vaincre la résistance à la ribavirine qui survient avec le temps.

Selon la Dre Borden, l'association à des agents chimio thérapeutiques pourrait accroître l'efficacité d'un éventuel traitement. Les prochains essais viseront donc à résoudre ce problème.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue scientifique Blood.


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