J'ai beau être un homme, un époux même, un père de surcroit, et même encore, un grand-père; mais je suis toujours et encore son fils. C'est sans doute pourquoi je trouve bien difficile de le voir redevenir un enfant, et a mon tour, avoir à l'accueillir avec le devoir et la sagesse de l'adulte.
Et c'est avec un sourire en coin que j'apprécie le voir me saluer, sur l'embrasure de la porte, comme un gamin qui a reconnu l'ami qui le visite. Et c'est avec tristesse que je dois lui expliquer que je retourne coucher chez moi, sans lui, lorsque je le ramène à sa résidence, en lui promettant que nous nous reverront bientôt. Mon bonheur, c'est qu'il a apprécié ce moment que nous avons passé ensemble.
Et voici quelques fleurs, la vie quoi!
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