Pour le plaisir des mots et des images. Pour mes opinions aussi, à l'occasion, pour le simple but de réfléchir. Je n'ai plus cette prétention d'être politicien, mais je demeure politique. Bienvenue!
02 décembre 2011
01 décembre 2011
30 novembre 2011
28 novembre 2011
MOTS À MAUX
Cet après-midi, dès que j’ai senti l’haleine d’une bouche de métro soufflée vers moi, j’ai compris que l’hiver était arrivé. J’ai sniffé cette ligne orange, et j’ai su qu’il était là, trop tôt, trop fort.
C’est un petit flocon, un de ces beaux qu’on aime lécher, qui par ma botte, à rejoint ma chaussette, elle-même trouée par ce clou qui dépasse de la marqueterie de la cuisine, près du réservoir d’eau chaude. Et bientôt, la pataugeoire dans ma botte, et mes orteils qui barbotent.
J’ai donc marché jusqu’ici, malgré le scouique dans la botte et l’athéisme grimpant. Une demi-heure de marche tranquille, dans la ville paralysée en pneus d’été, en robes soleil et en écoles fermées. J’ai eu froid, mais j’aimais voir ces gens dans leur fenêtre, qui regardaient la vie ne pas exister à l’extérieur, les yeux ronds, l’ai perdu, la pelle découragée qu’on remet à demain. Les premiers froids et les premières neiges sont toujours plus paralysants. C’est parce qu’on oublie. Toutes les molécules de notre corps oublient, atomes congelés, pores dilatés qui laissent entrer le froid comme on laisse entrer son oncle à Noël, en oubliant qu’il peut être tellement fatigant.
Et quelques images d'hiver:
27 novembre 2011
ELIOTT
La belle Marie-Jeanne est venue encourager cousin Eliott:
Y en avait même des tous petits petits:
Un dernier tour de monsieur Eliott:
Et hop! Dans les bras de grand-maman Francine: