FOU COMME DE LA MARDE
Hier soir, ma blonde pis moé, on a mis nos vies en danger.
Deux vrais cabochons. Nous sommes partis de la maison vers 18 :30 heures,
sans nos Cell. Hé oui! Vous avez bien compris, sans nos Cell. De plus, je n’ai
même pas apporté mon appareil photo. Deux fois nigaud! Nous avons stationné la
voiture rue Notre-Dame, avons traversé la rue, puis enjambé le petit ponceau
pour se rendre sur la bande du Canal de Chambly, en pleine noirceur. Les outardes
jacassaient dans leur coin, s’informant sur ces intrus qui osaient déranger
leur quiétude.
Et nous avons poursuivi, ainsi, jusqu’au centre ville pour
nous rendre au Tome 2, gentille petite maison de thé et de café qui vient de faire son apparition. Et là! Ben
rien. Juste le fait de savoir que je n’avais pas mon Cell, j‘ai même pas eu ce
réflexe bizarre de vérifier à tous les dix minutes, pour voir si quelqu’un
avait laissé un message. Même pas eu envie d’envoyer un message non plus. Au
cas où ça peut vous intéresser, ma blonde a pris un thé blanc et moi, un thé un
peu plus fruité (mais dont je ne me rappelle plus le nom).
Nous étions les plus vieux dans la place, les deux croûtons.
Ce sont des jeunes qui s’y retrouvent, pour lire, y jaser, ou jouer à des jeux
de société. Et leur Cell? Je ne sais pas, je n’en ai entendu aucun sonner.
Personne n’avait la tête courbée maladroitement et les pouces en pleine
névralgie pour piocher une réponse quelconque sur un petit clavier. Et ça
buvait du thé. Je pense qu’ils ne sont pas normaux ou alors j’ai rien compris.
Je pense qu’on va faire un autre essai demain.
2 commentaires:
Rare aujourd'hui de voir les jeunes attablés sans que chacun pianotent sur leur cellulaire
Manon Roy
Oui mais, il y a de plus en plus de ces endroits ou les jeunes se rassemblent pour faire des jeux de sociétés ou leur devoir avec leur ordy
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