Horizon ...
Pour le plaisir des mots et des images. Pour mes opinions aussi, à l'occasion, pour le simple but de réfléchir. Je n'ai plus cette prétention d'être politicien, mais je demeure politique. Bienvenue!
14 septembre 2013
13 septembre 2013
MOT T'A DIT
Soirée poésie ou j'aurai le plaisir de lire plusieurs de mes poèmes. Vous avez un poème à nous lire? Vous voulez écouter la poésie des gens de notre région? L'invitation vous est lancé ...
12 septembre 2013
Ô Pignon
Mon copain, François Blais (toujours aussi impliqué dans notre communauté), fait présentement circuler une pétition afin que des panneaux d'Arrêt soient ajouté à l'intersection des rues Bernier et Savard et ainsi améliorer la sécurité pour les gens de ce secteur.
D'ailleurs, les usagés de l'intersection ont été à même de constater que la signalisation temporaire qui a été installée durant la période du festival des montgolfières a facilité les manœuvres sécuritaires pour s'engager dans cette intersection et ceci même en période de pointe.
FAITES VITE!
François doit présenté la pétition lors du conseil de ville ce lundi 16 septembre. Vous pouvez signer la pétition chez Familiprix Extra (Joanne Mailloux) au 300 boul. Saint-Luc (J2W 2A3), jusqu'à dimanche inclusivement
Je peux vous confirmer que dans le voisinage (je demeure sur la rue juste à côté (rue du Château), ceci facilitera l'accès à la rue Bernier sur l'heure de pointe.
D'ailleurs, les usagés de l'intersection ont été à même de constater que la signalisation temporaire qui a été installée durant la période du festival des montgolfières a facilité les manœuvres sécuritaires pour s'engager dans cette intersection et ceci même en période de pointe.
FAITES VITE!
François doit présenté la pétition lors du conseil de ville ce lundi 16 septembre. Vous pouvez signer la pétition chez Familiprix Extra (Joanne Mailloux) au 300 boul. Saint-Luc (J2W 2A3), jusqu'à dimanche inclusivement
Je peux vous confirmer que dans le voisinage (je demeure sur la rue juste à côté (rue du Château), ceci facilitera l'accès à la rue Bernier sur l'heure de pointe.
Merci de votre appui
11 septembre 2013
09 septembre 2013
MOTS À MAUX
Voici mes mots de la semaine. En fait, il s'agit d'un poème que j’avais
commencé à écrire il y a déjà quelques semaines. Voulant me rappeler pourquoi j’aime
autant mon père, ainsi que mon incompréhension face à cette maladie qui l’afflige,
l’Alzheimer. Je l’ai visité à nouveau la semaine dernière. La maladie a
progressé à un point tel et il ne lui reste pratiquement aucune autonomie, que
celle de respirer et de parvenir a avaler ce qu’on lui donne à manger, liquide ou en puré. Ça m’a
permis de terminer ce poème et faire la paix avec cette maladie. Elle a eu
raison de mon père, mais pas du souvenir que j’ai de nous.
En image, photo de fin de journée, à la brunante, à St-Michel-de-Bellechasse:
COMME SI T’ÉTAIS DÉJÀ PLUS LÀ
Tu n’es déjà plus là
Je devrais me faire une raison
Pourtant je n’y parviens pas
J’ai pour toi tant de questions
Ton vieux corps dans ce lit tout frais de draps
blancs
Comme poupée de chiffon, dors bien petit enfant
Ou sagement assis dans cette berceuse, attaché
pour te protéger
J’ai peine à m’imaginer qu’il n’y a plus rien à
partager
De ces matins, si tôt que le soleil se levait à
peine
Sur le banc de la balançoire, au plein cœur de
la semaine
Je te sortais de tes songes pour te demander
tant de pourquoi
Malgré ton sourire, en chacune de tes réponses
j’avais foi
De ses innombrables heures passées à la
patinoire du quartier
À arroser la surface, gratter la neige et
recommencer à jouer
Pour les trois petits, c’était le bonheur,
notre moment privilégié
De novembre à février, fins de semaine, matinée
jusqu’au souper
Le samedi soir ou le dimanche après-midi,
devant la télévision
Ces prises de bec dans la cuisine, mes frères
et moi avions
Pour savoir qui aurait la chance de prendre
place sur les genoux de mon père
Afin d’écouter le match du canadien ou la lutte
en criant nos commentaires
De La Tuque, ce coin de pays que tu aimais tant
nous raconter
De l’arrivée de ta famille lorsque les portes
de Val-Jalbert ont fermées
À son barrage, l’usine de papier et les 24
heures où les athlètes sans relâche nageaient
Et de ses heures passées au chalet à pêcher le
doré dans la petite Bostonnais
Comme je me souviens de ses longues marches
pour traverser les rails
Nus pieds, habillé que d’un maillot de bain et
d’une serviette
Nous nous rendions à la piscine en jacassant,
les cheveux en bataille
Où tu nous apprenais à nager et sous le chaud
soleil faire bronzette
De cette façon que tu avais d’être un
grand-père avec Maxime et Vicky
M’a guidé lorsqu’à mon tour, j’ai eu ce plaisir
d’être entouré de mes tout petits
Ce regard tendre que tu avais pour les enfants
te permettait de les charmer
Tu savais leur parler, et en les prenant dans
tes bras, les autoriser à se confier
Tu n’étais pas très jaseur, ni coléreux,
démonstratif ou trop pieux
Mais ton calme dans chacun de tes gestes,
imposait la paix et nous rendait heureux
Et avec cette sagesse qui nous mettait en
confiance et ce sourire au coin des yeux
Tu as imposé en silence un chemin de vie sans
fanfare, honnête et doucereux
Tu n’es déjà plus là, je crois
Je me rends lentement à cette raison
Pourtant j’ai encore plein de questions
Et je continuerai à marcher dans tes pas
Je t’ai rendu visite,
Tu dormais.
Je suis resté un peu à l’écart,
En espérant que tu ne te réveilles.
Peur de ne pas comprendre ton regard.
Peur de ne pas savoir quoi dire,
Que tu ne comprennes pas ce que je te dis.
Peur de voir que tu ne m’as pas reconnu.
Je t’ai regardé,
Comme je t’admirais autrefois,
Et c’est ce souvenir de toi que je conserverai
Au fond de ma mémoire,
Tant que j’en aurai une.
Je t’aime toujours autant,
Ça fait juste un peu plus mal présentement
08 septembre 2013
PÈRE-SOT
Un couché du soleil qui se frai un passage entre les nuages sur St-Michel-de-Bellechasse. Les couleurs demeurent délicieuses même après la disparition du soleil
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