11 novembre 2013

MOTS À MAUX

Voici mes mots de la semaine:

1. La vie d'une araignée suspendue à un fil - Jacques Prévert

2. La lecture est une conversation avec l'auteur, et cela même si ce dernier est mort depuis des siècles - Borges

3. Pourquoi nous demandes-t-on de prendre une pause lorsque tout va mal? Et ... une pause de quoi? Qu'elles en sont les bénéfices? Pour le moment, ça ne fait que me donner plus de temps pour penser à tous mes problèmes

4. Les radicaux inventent de nouvelles idées. Quand elles sont usées, les conservateurs les adoptent - Mark Twain

En image, Sorel-Tracy, samedi matin ...








Et puisque aujourd'hui c'est le Jour du Souvenir (Armistice), voici, pour votre minute du silence, Il Silenzio merveilleusement interprété par une jeune fille très talentueuse (merci à ma cousine Chantal pour m'avoir refilé le lien):

www.flixxy.com/trumpet-solo-melissa-venema.htm

10 novembre 2013

ENTRE TOIT ÉMOI






Aujourd'hui, je vais rejoindre des collègues pour une journée dédié aux anciens combattants (les mêmes que sur la première photo, prise l'année dernière). À 10h00, la messe a l'église sur le boul. Marie-Victorin à Tracy, à midi, dîner au bean à la légion et à 14h00, nous participons à la parade avec une délégation de militaire de la base de St-Jean et les cadets de la marine de Sorel-Tracy. Histoire de vous rappeler ...

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, on a commencé à organiser une journée de commémoration annuelle à la mémoire des Canadiens morts à la guerre. Comme près de 60 000 Canadiens y ont été tués, la guerre a laissé un profond sentiment de perte dans un pays où la plus grande tragédie militaire avait été jusque là la mort de 267 soldats au cours de la Guerre des Boërs, de 1899 à 1902. Le coût élevé de la Grande Guerre a profondément marqué le Canada, et toutes les autres nations combattantes. Dès avril 1919, Isaac Pedlow, député de South Renfrew, a présenté une motion à la Chambre des communes afin d'instituer un jour de l'Armistice qui aurait lieu le deuxième lundi du mois de novembre chaque année. Le terme « armistice » dénote la suspension des hostilités lors d'un conflit, et est utilisé de façon universelle pour désigner le moment où les derniers canons se sont tus, mettant ainsi fin à la Première Guerre mondiale, à 11 h, le 11 novembre 1918.

Les députés ont convenus qu'il devait y avoir une journée spéciale afin de marquer l'armistice, mais ils étaient divisés quant à la journée désignée en vue de commémorer l'événement. En réaction aux points de vue formulés par les anciens combattants, bon nombre de députés affirmèrent que cette journée devait avoir lieu le jour même de l'anniversaire de l'armistice : le 11 novembre. Les vétérans de la guerre ont estimé qu'une occasion solennelle de commémorer la mort de 60 000 de leurs camarades était suffisamment importante pour mériter une telle distinction. Le 6 novembre, un appel spécial du roi George V à l'Empire trancha la question. Il demandait avec instance que l'on souligne le premier anniversaire de l'Armistice en suspendant toutes les activités ordinaires et en observant deux minutes de silence à 11 h précises, le 11 novembre. C'est ainsi que le Canada a souligné le premier jour de l'Armistice

Et pour celles et ceux qui doutent de l'importance de ce souvenir, voici deux suggestions de lecture que vous pouvez leur faire :

Le secret du coffre bleu - Lise Dion (le traitement d'une sœur canadienne dans les camps de la mort)
Elle s'appelait Sarah - Tatiana de Rosnay (déportation des juifs de Paris par la gouvernement français alors que la population se fermait les yeux … est-ce que ça pourrait arrivé ici, aujourd'hui?)

Bon souvenir à tous,

PS: Deuxième photo, lorsque j'entraînais des copains de l'Escadron 438 de St-Hubert, en préparation pour une mission en Afghanistan