ÉCRITOPHOBIE
Alors voilà! Depuis que j’ai pris la décision de me réserver
au moins 2 jours par semaine pour me mettre sérieusement à l’écriture (soit il
y a 4 mois déjà), j’ai enfin réussi CETTE semaine, à consacrer 2 jours pour mes
mots.
Évidemment, à la vue de ma première photo, vous aurez
compris que le bain mousse, avec chandelle et musique instrumentale (essayez
d’écrire lorsque vous écoutez un parolier) est un lieu privilégié pour moi.
Puis, comme l’indique ma seconde photo, un petit café (pour y prendre le thé)
devant un panorama digne de notre Québec et de ces 4 saisons (ici, j’étais au
Miscela Caffé devant le Richelieu au centre ville de St-Jean; miscelacaffe.ca)
me permet aussi de me retrouver en terrain propice à l’écriture.
Puis, afin de varier mon style d’écriture et mes choix de
sujet, comme toujours, j’ai plusieurs livres sur ma table de chevet. Je viens à
peine de terminer 17 Eldorado de Lorenzo Létourneau (journal au jour le jour
d’un chercheur d’or du Klondike à la fin du 19e siècle) que j’entame
le dernier Stéphane Dompierre, L’Orphéon : Corax, le premier d’une série
de cinq aventures qui se passent à l’Orphéon, écrit par cinq auteurs québécois
(chaque voisin de l’édifice, raconte son histoire en tenant compte des autres
locataires de l’Orphéon). Puis, j’ai aussi débuté Volkswagen Blues de Jacques
Poulin et je poursuis le monde poétique de Jean de la Fontaine avec ses fables,
et de Rose Després avec Fièvre de nos mains.
En somme, pour ne pas devenir avarié, j’écris varié. Je ne
soigne pas mon orthographe car ce n’est pas mon fort (je laisse à ma blonde le
plaisir de me corriger), mais je soigne mes mots, pour leur donner toute la
folie qui leur permettra de glisser confortablement dans des contextes aussi
délicieux que concret, ou fantasque.
Et pour mieux y faire, je vais aller me ressourcer quelques
jours dans le royaume de la neige, à La Tuque … et y revenir avec plein
d’images en tête et dans mes boites à grimace Pentax et Nikon