19 décembre 2013

ENTRE TOIT ÉMOI

La Tuque et son charme nordique ...







La rue Tessier, là ou ma tante Émilienne (qui vient de nous quitter, ce qui met fin à toute une génération dans la lignée de mon père, celle qui rassemblait) à habité avec mon oncle et leurs enfants (et de magnifiques souvenirs de ma jeunesse). Derrière, la CIP, usine de pulpe et papier qui a cette senteur dont les visiteurs détestes autant, mais pour moi, cette senteur me ramène à mes souvenirs d'été








Le petit lac St-Louis au centre de la ville, là ou jadis, il y avait les "24 heures de La Tuque", ou des équipes de nageurs devaient, pour gagner, faire le plus grand nombre de tour du lac en 24 heures. 





Évidemment, dans ce coin nordique, il était indéniable que j'y fasse la rencontre de Père Noël


16 décembre 2013

MOTS À MAUX

Voici mes mots de la semaine. Pour souligner le départ d'un grand homme, voici des mots de Nelson Mandela:

1. Au cours de ma vie, je me suis entièrement consacré à la lutte du peuple africain. J'ai lutté contre la domination blanche et j'ai lutté contre la domination noire. Mon idéal le plus cher a été celui d'une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie et avec des chances égales. J'espère vivre assez longtemps pour l'atteindre. Mais si cela est nécessaire, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir (déclaration de Mandela lors du procès de Rivonia en 1964)

2.  J’ai toujours su qu’au plus profond du cœur de l’homme résidaient la miséricorde et la générosité. Personne ne naît haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l’amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire. Même aux pires moments de la prison, quand mes camarades et moi étions à bout, j’ai toujours aperçu une lueur d’humanité chez un des gardiens, pendant une seconde peut-être, mais cela suffisait à me rassurer et à me permettre de continuer. La bonté de l’homme est une flamme qu’on peut cacher, mais qu’on ne peut jamais éteindre. Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, il est enfermé derrière les barreaux des préjugés et de l’étroitesse d’esprit. Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu’un d’autre de sa liberté, tout comme je ne suis pas libre si l’on me prive de ma liberté. L’opprimé et l’oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité. Quand j’ai franchi les portes de la prison, telle était ma mission : libérer à la fois l’opprimé et l’oppresseur. Certains disent que ce but est atteint. Mais je sais que ce n’est pas le cas. La vérité, c’est que nous ne sommes pas encore libres ; nous avons seulement atteint la liberté d’être libres, le droit de ne pas être opprimés. Nous n’avons pas encore fait le dernier pas de notre voyage, nous n’avons fait que le premier sur une route plus longue et difficile. Car être libre ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. La véritable épreuve pour notre attachement à la liberté vient de commencer

3.  Il est difficile d'expliquer à quelqu'un qui a les idées étroites qu'être "éduqué" ne signifie pas seulement savoir lire et écrire et avoir une licence, mais qu'un illettré peut être un électeur bien plus "éduqué" que quelqu'un qui possède des diplômes. (J’aime bien cette citation. Sans doute parce que je me suis buté si souvent contre des gens qui ne croyaient qu’à l’éducation scolaire sans comprendre tout ce qui a été établis dans ce monde par les gestes de gens éduqués et qui n'avaient pas nécessairement une grande scolarité)

Et pour saluer l'hiver, voici quelques photos que j'ai pris au de la Chute de la rivière Bostonnais lors de mon séjour à La Tuque la semaine dernière:








15 décembre 2013

PÈRE-SOT

Let it snow, let it snow, let it snow ... dans le parc de la chute de la rivière Bostonnais à La Tuque