Voici mes
mots de la semaine.
Hier,
j’étais invité au 80e anniversaire de naissance de Rose G. Lévesque,
une amie écrivaine (et artiste peintre dont la maison a été reconnu comme musé
par le ministère de la culture à cause de ses magnifiques fresques sur les
murs). En forme vous croyez? En plus, elle faisait le lancement de son dernier
livre « Les vies que j’ai choisies ». Pour l’occasion, je lui avais
écrit ce petit poème :
ROSE
TENDRE
Avez-vous
remarqué comme la rose fait un pied de nez
A toutes
celles, qui comme elle, aime bien parader
C’est que
la rose, cher ami, tiens le haut du pavé
Lorsque
fraîche, c’est en pot que vous la montrerez
Et une
fois asséchée, à la boutonnière vous porterez
Mais au
grand jamais ne pourrez vous en séparer
De sa
couleur, elle nous dicte notre humeur
De blanc,
en toute innocence et jaune pour sa chaleur
Pour le
désir, sera orangé, et rouge pour Valentine
Et si elle
se faisait rose?
Si la rose
est rose?
Elle sera
alors admirée, élégante et toute féminine
Vous ai-je
dis qu’un jour
Sur une
rose me suis penché
Ma main
tenant celle de mon amour
Qui encore
aujourd’hui est à mes côtés
Le poète
aime bien la rose
La cuisine
à toutes les sauces
L’utilise
pour de tendre prose
Ou pour la
belle pour qui il ose
Et ces
mots comme baiser
Du bout
des lèvres lui dépose
Notre Rose
à vraiment tous les talents
De ces
mots elle nous raconte sa vie
Du
pinceau, les chemins parcourus nous dit
Et pour
tous et chacun, une doucereuse maman
Les larmes
d’une rose (je vous jure) donnent la rosée
N’ayez
crainte, vous confier, vous le pouvez
Fière et
la tête haute, toute sa vie elle a su donner
Alors
aujourd’hui chère amie, laisses-nous te bercer
Et voici le ciel de St-Jean, un soir la semaine dernière:
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