06 octobre 2014

MOTS À MAUX

Voici mes mots de la semaine:

ALLEZ, LEVEZ-VOUS!
 
Il y a élection scolaire le 2 novembre 2014. Le saviez-vous? Ça ne vous intéresse pas? Et pourtant, je vous en conjure, c’est important. Si vous croyez aux Commissions scolaires, c’est le temps de faire un choix éclairé. Et si vous n’y croyez pas, c’est aussi important ... pour ne pas élire n’importe qui, qui votera n’importe quoi.
 
Votre commissaire représente la voix du publique sur la gestion du monde scolaire de votre milieu. Et l’école, c’est l’essentiel outil de nos jeunes pour devenir des citoyens adaptés à notre société et suffisamment qualifiés pour gérer à leur tour cette société qu’ils façonneront à leur manière. Il y a des choses à changer dans le monde scolaire. Voilà votre opportunité de choisir des gens qui n’ont pas peur du changement, qui ont des idées sur la scolarisation et comment l’adapter aux nouvelles réalités.
 
Comment faire? Je vous explique.
 
Si votre commissaire ne se montre jamais la face à l’école de votre enfant, comment peut-il savoir ce qui s’y passe? Est-ce qu’il jase avec les enseignants, les parents, les professionnels, la direction de l’école? Si ce n’est pas le cas, comment pourrait-il savoir ce que l’école pense des politiques et directives à venir, ce que le parent désir pour nos jeunes aujourd’hui (faut arrêter de penser que c’était mieux en 1960 et regarder vers l’avant).
 
Si votre commissaire ne participe qu’à environ 2 séances publiques sur 3 et qu’il n’intervient jamais lors des séances, qu’est-ce qu’il fout là? J’en ai même vu qui ne participaient à aucune tables de travail (qui sert à étudier et se faire expliquer les directives et politiques qui seront votés à la séance publique) et qui ouvraient leur enveloppe de documents de travail le soir même de la séance publique. Ceux-ci … inévitablement, vont voter n’importe quoi.
 
Si un candidat se présente contre le commissaire déjà en place, demandez-lui pourquoi, qu’est-ce qu’il veut apporter de plus. S’il ne vous parle que de la situation de son enfant, ce n’est pas le bon candidat.
 
Alors, qui rechercher comme futur commissaire?
 
- Quelqu’un qui croit que l’éducation et la scolarisation sont liés directement à l’avancement d’une société.
 
- Quelqu’un qui sait qu’il est autant important d’être un bon administrateur qu’un individu avec une bonne écoute et un fin politicien. Tout ça, obligatoirement. Ne pas faire croire à quelqu’un qui n’a pas toutes ses qualités qu’il sera un bon commissaire.
 
- Quelqu’un qui a de la vision. Pas juste un projet, mais un projet qui aura des répercutions aussi sur la prochaine génération, sur les prochains projets ou en continuité avec ceux déjà en place.
 
Pourquoi je ne me présente pas?
 
Parce que j’ai le meilleur dans mon quartier. François Blais connait bien les écoles, est présent à la rencontre des parents et au conseil de chaque établissement scolaire de sa circonscription. Il est à chaque rencontre du conseil des commissaires et intervient régulièrement, parce qu’il veut faire bouger les choses et veux bien connaître chaque dossier avant de lui donner son aval. Il est de ceux qui n’a pas peur de se rouler les manches et travailler. On ne se présente pas contre un bon commissaire. Dans ma logique, il n'est pas rentable de se présenter contre quelqu'un qui fait bien le boulot. 
 
Si vous ne faites pas l’effort de vous trouver la bonne personne dans votre patelin pour vous représenter autour de la table des commissaires, vous empêcherez aussi François d’être entouré de gens qui veulent prendre l’éducation au sérieux et se mettre la main à la pâte pour l’avenir de notre société.
 
- Denis Roy

Et en image, une peu de ceci et de cela:







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