LE MARCHÉ DE LAHR
Elle aimait bien
Les samedis matins
Faire la grâce matinée
Dans le grand lit de
nos nuits
Il était lève-tôt
Comme moi plutôt
Et nous partions
marcher
Pour éviter de faire
du bruit
Tout au long du chemin
Nous jasions de tout
et de rien
En nous rendant au
marchée
Juste moi et lui
La route, couçi couça
Se faisait à petit pas
Et nous partagions ce
moment à nous
Nos jeux et nos joies
Bien sur nous
commentions
Sur les gens que nous
rencontrions
Et de rigolade en rire
fou
Je le prenais dans mes
bras
Sur la grande place du
marchée
Confortablement assis,
bien installé
Discutions un peu de
tout
Faisant profession de
foi
Entre mes mains, un
café chaud
Dans les siennes, un
chocolat au lait
Les oiseaux autour
nous épiaient
Son sourire était le plus
beau
Je ne serai plus ce
jeune père
Et lui, le gamin plein
de vie
Mais je peux dire
aujourd’hui
De ma vie, il fut un
repère
- Denis Roy
Et en image ... Maxime en Allemagne:
(l'heure de la télé)
(devant Lahr)
(un jour je vais écrire de la musique)
(jeu d'échec dans les parcs)
(à l'Europapark avec maman)
(on se fait chauffer à la fenêtre)
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