17 mai 2014

MOT T'A DIT

La vie reviens ...

... pas qu'elle était bien loin
En dormance, en son sein
pour un printemps incertain




16 mai 2014

ENTRE TOIT ÉMOI




GÂTER MES NEURONES AVEC DU THÉ



Où en suis-je? Il me semble que ça fait un bail que je ne vous ai pas parlé de ma santé mentale. Sans doute parce que c’est mon physique qui me joue des tours par les temps qui courent. Tout d’abord, hé oui, je travaille toujours trois jours/semaine comme militaire. D’ailleurs, j’ai reçu, il y a deux semaines, la 2ième agrafe à ma médaille des Forces canadiennes. Cette médaille que nous recevons après 12 années de carrière. Puis, une agrafe s’ajoute à tous les 10 années. On a donc reconnu mes 32 années de loyaux services. Les mauvaises langues vous diront que je fais bien plus vieux et moi je vous dirais … qu’ils ont bien raison. En fait, j’ai fait plus de 34 années de services, mais l’agrafe a pris un certain temps à se rendre semble-t-il.



Mes lectures? Je me promène encore d’un livre à l’autre, en fait, cinq présentement, selon mes humeurs, la noirceur, les nuages, les gens autour de moi et je ne sais quoi d’autre.



- Les écrits de Jean de la Fontaine … je sais, j’ai débuté ce livre il y a plus de neuf mois



- Les écorchés dans le temps … de mon copain poète Alain Carangi. Il a une poésie que je ne comprends pas toujours mais dont j’y apprends beaucoup.



- Entre musique et poésie de Gilles Vigneault … excellent



- Pays sans chapeau de Dany Laferrière (ce gars me passionne), et



- L’arc-en-ciel d’un ange … d’une collègue de la Société des Poètes Universels Francophone, Diane Dubois, léger, intéressant



… et je consulte régulièrement le dictionnaire. Y a vraiment trop de mots que je ne connais pas encore bien la signification.



Pour ce qui est de mes écrits, ça va bon train. Bonne poule, je ponds régulièrement. Je n’ai toujours pas retouché à mon roman. Pour ce qui est de la poésie, ça va beaucoup mieux. Pour 2015, je devrais paraître dans deux recueils collectifs de poètes … avec des poètes vraiment géniaux. Puis, j’ai mon cahier de mots qui devrait être achevé en 2015 aussi. Mais là, pour la sortie, je n’en sais rien.  Évidemment, je pourrais le sortir « a compte d’auteur », tout payer et il serait prêt en quelque semaine après l’avoir terminé. Mais j’ai envie de l’envoyer chez plusieurs éditeurs et tenter ma chance de me faire publier sans frais … que des redevances.



Et hier, puisque ma copine Lise me parlait d’un petit salon de thé qui vient tout juste d’ouvrir dans le secteur Iberville (l’autre bord de la rivière), je suis allé faire un petit tour, manger une pointe de gâteau fromage bien spécial et prendre un thé fruité. Et comme chaque fois que je prends un thé en public, je ponds un texte … est-ce le thé, les gens, le fait d’être hors de chez moi? Allez savoir.



Mais je crois bien que ma santé mentale va très très bien présentement …


12 mai 2014

ANNIE MOTS

NOUVEAUX CANARDS RENCONTRÉ DANS LA RÉGION:

Filigule Milouinan:









Petit garot plongeur





Coureur indien noir



11 mai 2014

MOT T'A DIT



À LA MÈRE DE MES ENFANTS

J’ai de merveilleux enfants et
Des petits enfants qui me comblent de joie
Une demeure
Deux carrières
Des passions
Des amis
Mes moments de solitude
Et des chemins à partager avec elle

Mais je n’aurais rien de tout ça
Si elle n’y était pas

Tu n’es pas ma mère
Mais tu es la mère de nos enfants
Tu es beaucoup plus
Que ce que j’attendais de la vie

Je t’aime





À VICKY ET CHRISTINE

Vous êtes deux magnifiques mamans.
Prenez soins de vos enfants avec sagesse
Et vous avez fait de nous
Des grands-parents heureux




 
À MA MÈRE

Il y a des mères
Et il y a MA mère

Qui malgré ses nombreux enfants
À sût me faire sentir unique

À sût par une trop chaude journée d’été
Où je ne savais quoi faire
Voir en moi l’écrivain a en devenir
Et me diriger vers la bibliothèque
Où j’y découvris mon monde à moi

Qui avait compris que pour ma fête
Nul besoin d’un grand gâteau
Mais suffisait pour que je sois heureux
D’une tarte au citron comme cadeau

Qui, malgré nos maigres moyens
Recevait tous comme s’ils étaient roi
S’assurait qu’une pomme accompagne mon chemin
Et au retour un toast aux raisins
Et qui faisait avec rien
Un véritable festin

Qui trouvait difficile
De ne pas savoir ou j’allais le soir
Et qui gardait l’œil ouvert
Jusqu’à mon retour

Qui, malgré que ça lui faisait peur
M’a regardé partir de la maison, de la région
Partir pour une mission
Partir avec ma famille dans un autre pays

Qui m’a toujours bien reçu
À mon retour
À mes visites
Et donner autant
À la mère de mes enfants
À mes enfants, puis mes petits enfants

Qui a compris ma peur,
Ma colère et mon désarroi
Durant la longue maladie de mon père
Malgré sa peur, sa colère et son désarroi
Jouant la femme, la mère
La maitresse et l’infirmière
Jusqu’à mettre en péril
Sa propre vie

Et j’ai vu dans ses yeux
L’amante aimante
Lorsqu’il est parti
L’a quitté pour un autre foyer
Lui qui ne l’avait jamais quitté

Et j’ai vu dans ses yeux
L’amour et la tendresse
À chacune de ses visites
Colère pour qu’on le traite bien
Douceur pour qu’il ne le sache pas
Qu’il puisse s’endormir
Comme un petit enfant
Dormir du sommeil du juste
Partir pour une dernière fois

Je n’ai qu’une mère, toi
Et je t’aime tu sais?

Bien sûr que tu sais



AUX MÈRES