Voici mes mots de la semaine:
1.
Plusieurs arbres louchent
Du côté de leurs racines
Crient et crient
Au vent mauvais
-
Claudine Bertrand dans Rouge assoiffée
2. On est pêcheurs pis on raconte le passé. Si on
n’a pas le droit d’allonger le poisson, autant mourir de platitude pis se taire
à jamais – Roxanne Bouchard dans Nous étions le sel et la mer
3. Y a des manières de s’ennuyer qui valent b’en des
façons de se distraire – Gilles Vigneault dans Les Placotages
4.
J’parl’ pour parler … j’parl’
franc et cru,
Parc’que moi, j’parl’ pas pour
rien dire
Comm’ ceux qui parl’ent pour
s’faire élire …
S’ils parlaient franc, ils
s’raient battus!
- Jean Narrache (Émile Coderre)
dans J’Parl’ pour parler
(drôle
que j’avais déjà choisi ce bout de texte … qui va si bien avec la période
d’élection fédérale … alors que j’ai entendu Marie-Josée Longchamps réciter ce
poème hier à la Petite Scène de St-Denis-sur-Richelieu
5.
J’accueilli le matin
M’enivrant de sa douce rosée
D’un naturel incertain
J’étais maintenant rassuré
-
Denis Roy
6.
Et ne rien dire
Ne rien dire
Comme si le silence valait encore
de l’or
Comme si l’or ne parlait pas plus
fort
-
Rose Després dans À mordre le présent
Et en image ... la force des feuillages: