Voici mes mots de la semaine :
1.
De colline en colline en vain portant ma vue,
Du sud à l’aquilon, de l’aurore au couchant,
Je parcours tous les points de l’immense étendue,
Et je dis : « Nulle part le bonheur ne
m’attend »
- A. de Lamartine dans
L’Isolement
2. Quand le patron regarde ailleurs en
vous lançant une fleur, c’est que son bouquet est dégarni – Christine Eddie
dans Parapluies
3.
Un soir que la blonde amoureuse
Se mirait dans la source ombreuse,
Un pâtre à la voix langoureuse
Lui fit l’aveu
D’un premier
feu
- Nérée Beauchemin dans A
la claire fontaine
4. Le héron parfumé de
paresse rose est planté sur le miroir sans fond, aliéné par le remous calme et
l’espoir d’une anguille – Pierre Della Faille dans Le héron
5.
Y a des jours
J’ai besoin de faire un tour de char
Parce qu’il y a un chantier dans ma tête
Et c’est le meilleur endroit
Pour entendre ce que j’ai à dire
Pis si tout d’un coup
Je monte le volume de la radio
C’est parce que ça jase trop fort
Besoin de distraction
Besoin d’une pause
… de moé
- Denis Roy
6. Fais de mes bras de solides branches dont les doigts
éclatent en de vertes feuilles dentelées pour mordre les nuages et m’en
abreuver – Francesca Tremblay dans La jeune fille qui voulait devenir un arbre
Et en image … l’été, simplement :
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