Parfois,
j’envie le grand héron. Pas d’éducation sauf celle de la vie. Pas de job dont
il ne connait pas la raison, il pêche pour survivre. Pas d’avocat pour gérer
des problèmes de couple … qu’il n’a pas. Pas de police pour vérifier qu’il a
bien son permis de pêche.
Son job,
c’est la pêche et la pêche c’est ce qui lui permet de survivre et la survie est
son seul vrai souci. Il en connait les rouages … le plus gros se sert le
premier dans les frigos de la terre, puis vient le suivant. Il y a bien plus
petit que lui. C’est ainsi aussi pour nous, mais nous persistons à nous battre
alors que le plus gros mange aussi avant nous. Il y a si peu d’exception mais
nous rêvons tous du gros lot.
Lorsqu’il
ne sera plus capable de faire son job, il sera en fin de vie. Sa dernière
résidence sera la berge, là où il aura passé sa vie, profitant de la nature qui
profitera des restes de son corps lorsqu’il partira pour l’autre monde des
hérons.
… et son nom
ne sera pas mentionné dans un livre d’histoire même s’il à découvert les plus
jolis cours d’eau de la planète.
Amen
- Denis
Roy
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