La nature pense ... penses-y!
Pour le plaisir des mots et des images. Pour mes opinions aussi, à l'occasion, pour le simple but de réfléchir. Je n'ai plus cette prétention d'être politicien, mais je demeure politique. Bienvenue!
04 mars 2017
02 mars 2017
01 mars 2017
MOT T'A DIT
Elles osent tenir le coup
Malgré les gifles du nordais
Le givre aux larmes
Dans leurs robes défraîchis
- Denis Roy28 février 2017
MOTS À MAUX
Voici mes mots de la semaine :
Cette semaine, je vous présente le texte d’ouverture que
j’avais préparé pour le lancement du dernier collectif de la Société des Poètes
Universels Francophones « Volée d’étincelles » (la couverture est
l’œuvre de mon amie et poète Hélène-Marie Corbeil). Je crois que nous avons
livré une délicieuse poésie (c’est juste $20 pour 180 pages de bonheur par 20
poètes … et nous en sommes bien fier) :
VOLÉE D’ÉTINCELLES
Le grand avantage d’avoir en main
Volée d’étincelles
Est d’avoir pu vous goûter
À mon aise
À mes heures
Vous lire et relire
Vous dire pour mieux entendre
J’ai pris vos mots
Avec un peu de beurre
J’ai bu à votre plume
Un dit vin
Quelques larmes comme un voile
Des sourires plus que des rires
Mais un tollé de songes
Des murs à gravir
À contourner
Ou à faire tomber
Vous m’avez donné
Cela même que je n’aurais osé demander
… vous vous êtes livré
Dans ma bibliothèque
Il y a deux grandes tablettes de poésie
De mots en costume cravate
Et vous y êtes
À votre place
Entre Beauchemin et Desrochers
Vigneault et Leclerc
Laberge, Crémazie, Favreau, Hébert,
Nelligan et bien d’autres
Et lorsque je suis nostalgique
Je m’invite chez vous
J’allume un feu en hiver
Une bière fraîche en été
Un bord de rivière au printemps
Ou un bon scotch en automne
Je tombe sur votre page
Et m’élève dans vos nuages
Mais qui donc êtes-vous ?
Pour me gaver de la sorte
Pour m’ouvrir la porte
Moi
Qui ne suis que le fou
- Denis Roy
Et en image, la douce route que j’ai parcouru avec ma
belle les 18 et 19 février dernier dans les Cantons de l’Est :
27 février 2017
MOT T'A DIT
Sous l’emprise du soleil
des larmes sans fin
assoiffées de printemps
Se meurt devant l’éveil
le vent qui cesse enfin
Il n’est plus de son temps
- Denis Roy
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