27 août 2018

MOTS À MAUX


Voici mes mots de la semaine :

1.
Sous un satin pourpre, elle se dévoile
En même temps que la lune clignote
- Louis-David Bibeau dans Elle qui sentait si jolie (Dialogue II)

2.
Je me surprends sous la lumière de la lune
Avec mes courbes fragiles et invincibles
J’arpente tous les espaces de notre jardin
- Joëlle Labonté dans Mère-Nature (Dialogue II)

3. Peut-être que l’amour n’est pas morte si le film de nos lèvres continue de tourner dans la nuit comme un rêve dévoré par le feu – Maxime Catellier dans Amour et libertinage

4.
Tu es absence
Celle qui s’installe
Inerte imposture
Ondoyante fable
- Brigitte Girard Goyer dans La mer close (Dialogue II)

5.
mon pays est un espoir en phase terminale
un sot dans le vide
un projet oublié sur le rond d’en arrière
- mon ami Robert Hamel dans coït interrompu

6.
« Comment pourrais-je être le lit d’une rivière? »
Et la fleur lui répondit :
« Accepte le flux de l’orage amer,
Offre tes dernières gouttes en pénurie »
- Lisa-Marie Bilodeau dans Elle demandait la lune

7.
Elle rit doucement
à son cellulaire
Quelqu’un quelque part
sourit
- Denis Roy

8.

9. Fidèle au poste, sous un pied de terre dans le coin nord-ouest, ma bouteille de Glenfiddich, bien scellée dans son Ziploc, prête à ce que j’y enfonce mes réflexions, et que j’en extraie la vérité – Matthieu Simard dans Faire pousser du Glenfiddich

10. Une nuit m'a emportée dans ses délicates menottes pour bercer mon corps dans une douce envolée … et à l'aube je renais des cendres de sa caresse – mon amie Dominique Chouinard

et l’hibiscus de ma blonde …









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