Voici mes mots de la semaine :
1.
Ne dis
rien
on est tellement bien comme cela
ne dis rien
n'affole pas en moi la nuit
ne calme pas la nuit en moi ton silence a l'art disert la manière du désert de souffler dans des tendresses mouvantes...
on est tellement bien comme cela
ne dis rien
n'affole pas en moi la nuit
ne calme pas la nuit en moi ton silence a l'art disert la manière du désert de souffler dans des tendresses mouvantes...
- mon amie Faiza Ab
2.
Ta
joue contre la mienne est un oiseau
qui
plane dans le bleu du ciel
n’importe
où
dans
un champ de blé
Y a
deux enfants qui dorment enlacés
-
Daniel Roy dans Peauaime
3.
je te
vois
bouleversée,
un
arbre te soutenant
sans
que tu lui aies avoué
ta
souffrance
-
Joséphine Bacon dans Bâtons à message
4.
le
moteur
de la
société
c’est
l’image
l’âme
du client
c’est
elle
qui
est toujours
en
solde
- Yvon
D’Anjou dans Quelques arpents de ruines
5.
Malgré
tout ce chaos
De
braves bouches luttent contre le fléau
Allégeant
les paroles qui ont conduit à l’offense
De
ceux qui auraient dû adopter le silence
-
Marie-Christine Demers dans Silence
6.
Des
flancs ouverts de l’urne un parfum d’un grand prix
Monta
comme un encens d’une douceur exquise
Vers
le plus grand des cœurs! Ton amour fut compris
-
Atela dans Le parfum de Grand Prix (1910)
7.
Dans
une petite ville aux odeurs de village alors que l’on ne fait pas de quartier pour
ce couple gay hispanique et allophone qui tremble devant un individu
trumpestement arrogant d’un regard persistant comme un doigt qui pointe la
porte.
Mais
soudain
les
badauds se dispersent …
La
messe est à 11h00
-
Denis Roy
8. Qu’est-ce que nous apprend la société sur la solitude?
Comment nous prépare-t-elle à la vivre, à l’affronter si elle nous pousse dans
un coin au moment où l’on s’y attend le moins? – Mylène Bouchard dans
L’Imparfaite amitié
9.
De
vieux accords soufflent
entre
les planches usées
par
les bruines d’automne
venues
de la mer agitée
poussées
par le nordet vif et piquant
- mon
ami Claude Beauchemin dans Mon corps tombe en ruines
10.
Je
reviens d’un instant à l’autre
les
yeux crevés
du
désert de l’absence
délié
du sommeil et de la nuit
la gorge
sèche de ténèbres
-
Gemma Tremblay dans Retour
… et pèle mêle autour de moi …
Pour celles et ceux qui suivent mes événements littéraires …
Vendredi
5 octobre 2018 de 17h00 à 19h00 : Avec Valérie Lahaie, j’anime l’atelier
Thé’Cris-tu? au Thé d’Auréa, 553 rue Pierre-Caisse (près de l’autoroute 35) à
Saint-Jean-sur-Richelieu
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