Voici
mes mots de la semaine :
La brise se fait
légère
le vent s'en vente
la vague s'invite
et le soleil perce
le jour
- Denis Roy
1,
J’ai
déjà cru qu’un seul vers
dans
un poème chinois pouvait changer
pour
toujours l’allure de la chute des fleurs
– Leonard Cohen
2,
Je
roule les mots
La
fumée distrait mes aspirations
Mais
résine et ternit ma réalité
Par
un univers de perfection
- Nina Séguin dans
Junkie
3,
Nous
restions là en silence,
nous
regardant l’un et l’autre,
alimentant
de feu discret notre désir
- mon ami Claude
Beauchemin dans Anabelle
4,
Nous
sentions notre cœur grandir avec l’espace
Et
battre à l’unisson du rythme universel.
Et
pour ne point troubler cet instant solennel,
Nous
revenions alors en parlant à voix basse.
- Jacqueline
Francoeur dans Sérénité (1935)
5,
Je
me suis brisé le petit orgueil
Sur
le meuble de chair
Que
tu es
Belle
- David Goudreault
dans Ma cassure
6, Dans mon pays
quand vient la nuit, le vent orchestre une symphonie pour faire
danser les lucioles – mon amie Doris Maltais dans Le vent ami
7,
J’ai
l’écriture qui flanche
Et
devant un témoin de choix
Ce
matin la page blanche
- mon ami Michel
Lebreton dans La page blanche
8,
La
perte d’une mère
C’est
le premier chagrin que l’on vit sans elle
- mon amie Josée La
Rivière
9,
Demain
les
pas des jeunes soldats
de
dix-huit ans
traverseront
les rues
d’une
autre ville
inconnue
- Daniel Roy dans
Pas de soldats
10, le monde
s’ouvrira comme un baiser sous le ciel agrandi et doucement
l’éternité se remplira de nous – Marie José Thériault dans
Coda
Et en image, mon
jardin sous le soleil
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