Voici
mes mots de la semaine :
Sur
mes joues rondes
a
séché le trajet
d'un
sombre rejet
et
j'hésite
à
laver mon visage
-
Denis Roy
1,
Je
me souviens d'un clair de lune sur une mer étale …
C'était comme apprivoiser dans tes bras jusqu'à la plus infime rumeur des vagues, d'une mer qui n'en finissait pas de s'étirer pour s'emperler dans tes océans.
C'était comme apprivoiser dans tes bras jusqu'à la plus infime rumeur des vagues, d'une mer qui n'en finissait pas de s'étirer pour s'emperler dans tes océans.
-
mon amie Véronique Riera-Ciancanelli
2,
L'aurais-je
assez dit que j'use de l'écriture
comme
d'un marais d'encre noire
quelquefois
blonde aux yeux verts?
-
Denis Vanier dans La discipline du désir
3,
l'infiniment
grand
la
brise caresse ma peau laiteuse
je
vivrai à jamais
pour
saluer l'aurore
-
mon amie Dolorès Vary dans Perles irisées
4,
Entre l'exactitude scientifique et la poésie du mythe, il arrive que
mon cœur s'incline du côté du rêve – Boucar Diouf
5,
C'est
comme un souffle
Qui
fait taire une voix
C'est
comme un vœu
Qui
fait qu'on y croit
-
mon amie Laurie Dubé dans Doux sourire
6,
L'été s'en est allé aussi quand septembre est survenu en
accrochant des couleurs aux arbres. Les feuilles heureuses dansent
dans leurs beaux atours – Louis-Marie Kimpton dans Enfin! L'automne
7,
Je
suis le jour qui rétrécit
Avare
de lumière
Tant
pis pour les dépressifs
J'aime
ma misère accompagnée
– mon
amie Christine Sauriol dans Novembre
8,
Et
là le fier monde est content
il
jujubilationne
il
remercenaire le solonel
il
se dévote pour lui
et
le solonel c'est pas long il le prend le vote
et
avec lui ça traine pas
c'est
toujours le vote à main armée!
-
Sol dans Le fier monde
9,
à
genoux nous atteignons l'âge
où
l'on revient sur ses pas
-
mon amie Monique Pagé
10,
Je trouve les fêtes plutôt tristes. Surtout celles où tout le
monde se démasque en se déguisant – Frank Ronan dans Les hommes
qui ont aimé Evelyn Cotton
et
les COULE HEURE de la région de Magog :
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