29 juillet 2019

MOTS À MAUX

Voici mes mots de la semaine :

La brise se fait légère
le vent s'en vente
la vague s'invite
et le soleil perce le jour
- Denis Roy

1,
J’ai déjà cru qu’un seul vers
dans un poème chinois pouvait changer
pour toujours l’allure de la chute des fleurs
Leonard Cohen

2,
Je roule les mots
La fumée distrait mes aspirations
Mais résine et ternit ma réalité
Par un univers de perfection
- Nina Séguin dans Junkie

3,
Nous restions là en silence,
nous regardant l’un et l’autre,
alimentant de feu discret notre désir
- mon ami Claude Beauchemin dans Anabelle

4,
Nous sentions notre cœur grandir avec l’espace
Et battre à l’unisson du rythme universel.
Et pour ne point troubler cet instant solennel,
Nous revenions alors en parlant à voix basse.
- Jacqueline Francoeur dans Sérénité (1935)

5,
Je me suis brisé le petit orgueil
Sur le meuble de chair
Que tu es
Belle
- David Goudreault dans Ma cassure

6, Dans mon pays quand vient la nuit, le vent orchestre une symphonie pour faire danser les lucioles – mon amie Doris Maltais dans Le vent ami

7,
J’ai l’écriture qui flanche
Et devant un témoin de choix
Ce matin la page blanche
- mon ami Michel Lebreton dans La page blanche

8,
La perte d’une mère
C’est le premier chagrin que l’on vit sans elle
- mon amie Josée La Rivière

9,
Demain
les pas des jeunes soldats
de dix-huit ans
traverseront les rues
d’une autre ville
inconnue
- Daniel Roy dans Pas de soldats

10, le monde s’ouvrira comme un baiser sous le ciel agrandi et doucement l’éternité se remplira de nous – Marie José Thériault dans Coda

Et en image, mon jardin sous le soleil