29 juin 2020

MOTS À MAUX

Voici mes mots de la semaine :

Un songe sans toi …
c'est un mensonge
- Denis Roy

1,
Voile blanche
Qui te penche
Au gré du doux flot berceur
Passe fière
Et légère
Sur l'horizon enchanteur
- Odette Trémélat-Legay dans Le miroir secret

2,
Les collines du nord, ouvertes en arcades
S'abîme du couchant aux refrains des cascades
- Georges Boiteau dans La Mort du Soleil

3,
tes lèvres écarlates et muettes
bleus safres et modestes
tu sens les étés
et les jardins salés
ton corps opalin
serre mes reins
- Louise de Gonzague-Pelletier dans Saison québécoise

4,
Peut-être
est-ce un héritage
cannibale,
de se manger
des yeux
avec les mains
avec la bouche et
tout le reste
- Paolo Ruffilli dans Faim

5,
Parlez-moi de vous

De vos yeux si doux
De vos élans un peu fous
De votre demande à genoux
- mon amie Monique Gentilhomme dans Parlez-moi de vous

6,
Où est donc l'époque révolue de l'innocence du cœur
Lorsque la folle passion et la candide tendresse étaient sœurs …
- Étienne Grondin dans Amours équivoques

7, C'est un engagement qui va vite et il m'arrive de vouloir m'enfuir. J'ai même tendance à nous saboter. Je suis peut-être une traumatisée de l'amour, une post-trauma de la séparation – Roxanne Bouchard dans En terrain miné

8,
L'enfant m'a pris la main
Comme une fleur que l'on cueille
Pour m’emmener vers demain
Et à deux franchir les écueils
- mon ami Michel Lebreton dans L'Enfant

9,
Doux gestes de tendresse
Une main me parcourt
Et me fait la cour
Frissons à fleur de peau
- mon amie Michelle Gagné dans Ma peau

10, On ne sait trop comment mais est poète celui qui, partant du peut-être, arrive partout au cœur du nulle part, dans l'à-quoi-bon du pourquoi et du futur qu'il appelle sans complexe le poème de l'infini – Joë Two-Spirits

et le temps des fleurs








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