Voici
mes mots de la semaine :
Il
était une fois …
… un
banc
une
fois n'est pas coutume
mais
si tendre entre ses bras
et
ma tête qui s'appuie
puisqu'il
est le seul
à
me comprendre
-
Denis Roy
1,
en
marge du malheur
j'assassine
la normalité
avant
qu'elle ne me tue
-
Frédérique Marleau dans Feu de l'être
2,
Pour
le vilain-âge c'était la guerre
Toujours
la guerre … et entre deux guerres
on
leur fichait la peste!
Et
ça la peste ils aimaient pas
ils
la fuyaient comme la peste
la
peste!
-
Sol dans La ruine
3,
Ces
reliques ce sont aussi les chers voyages,
Même
ceux qui parfois ne durèrent qu'un jour,
Mais
dont on rapporta des pans de paysages
Et
des morceaux de ciel pour orner le retour
-
Germaine Bundock dans Reliques ...
4,
venir
au monde
s'est
joué dans une noyade
je
n'eus d'autre plage
où
échouer
-
Bruno Roy dans Les racines de l'ombre
5,
Le
blues berce les heures
La
fraternité les entraîne
Dans
une complainte de leur destin
-
mon amie Marie-Berthe Gendron dans Destin
6,
La plus basse insulte que peut faire au peuple le système
capitaliste c'est de l'abandonner dans son désert asphalté au
mirage de la chance au lieu de lui offrir la fierté de travailler –
Raoûl Duguay dans nu tout nu
7,
Certains jours, certaines personnes, dans certaines discussions, ont
un don pour avancer dans nos marais sans discernement, sans
délicatesse, sans excuse, en nous mordant de tous leurs venins -
Roxanne
Bouchard dans Whisky et Paraboles
8,
la
cire de tes cierges parvient à mimer
des
formes perverses
une
graphie christique
-
Simon Boulerice dans Géolocaliser l'amour
9,
J'effleurais
sa peau sans mot
Ma
main cherchait le passage
Où
nos cœurs en papillons floraux
Dessinaient
un paysage
-
mon amie Diane Dubois dans Matin d'ivresse
10,
Délivré
de ces argumentations, de ces sujets
Délivré
tel un roi maintenant
seul
sans ses sujets
Un
roi qui gouverne son royaume à sa façon
Sans
les cordes qui maintiennent ses membres ronds
-
mon ami Alain Carangi dans Délivrance
… et
a pas lent s'envague la tortue
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