Voici mes mots de la semaine. Pour souligner le départ d'un grand homme, voici des mots de Nelson Mandela:
1. Au cours de ma vie, je me suis entièrement
consacré à la lutte du peuple africain. J'ai lutté contre la domination blanche
et j'ai lutté contre la domination noire. Mon idéal le plus cher a été celui
d'une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie et
avec des chances égales. J'espère vivre assez longtemps pour l'atteindre. Mais
si cela est nécessaire, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir
(déclaration de Mandela lors du procès de Rivonia en 1964)
2. J’ai toujours su qu’au plus profond du cœur de l’homme
résidaient la miséricorde et la générosité. Personne ne naît haïssant une autre
personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion.
Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut
leur enseigner aussi à aimer, car l’amour naît plus naturellement dans le cœur
de l’homme que son contraire. Même aux pires moments de la prison, quand mes
camarades et moi étions à bout, j’ai toujours aperçu une lueur d’humanité chez un des gardiens, pendant une seconde peut-être, mais cela
suffisait à me rassurer et à me permettre de continuer. La bonté de l’homme est
une flamme qu’on peut cacher, mais qu’on ne peut jamais éteindre. Un homme qui
prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, il est enfermé
derrière les barreaux des préjugés et de l’étroitesse d’esprit. Je ne suis pas
vraiment libre si je prive quelqu’un d’autre de sa liberté, tout comme je ne
suis pas libre si l’on me prive de ma liberté. L’opprimé et l’oppresseur sont
tous deux dépossédés de leur humanité. Quand j’ai franchi les portes de la
prison, telle était ma mission : libérer à la fois l’opprimé et l’oppresseur.
Certains disent que ce but est atteint. Mais je sais que ce n’est pas le cas.
La vérité, c’est que nous ne sommes pas encore libres ; nous avons seulement
atteint la liberté d’être libres, le droit de ne pas être opprimés. Nous
n’avons pas encore fait le dernier pas de notre voyage, nous n’avons fait que
le premier sur une route plus longue et difficile. Car être libre ce n’est pas
seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte
et renforce la liberté des autres. La véritable épreuve pour notre attachement
à la liberté vient de commencer
3. Il est difficile d'expliquer à quelqu'un qui a
les idées étroites qu'être "éduqué" ne signifie pas seulement savoir
lire et écrire et avoir une licence, mais qu'un illettré peut être un électeur
bien plus "éduqué" que quelqu'un qui possède des diplômes. (J’aime bien cette citation. Sans doute parce que je me suis buté si
souvent contre des gens qui ne croyaient qu’à l’éducation scolaire sans
comprendre tout ce qui a été établis dans ce monde par les gestes de gens
éduqués et qui n'avaient pas nécessairement une grande scolarité)
Et pour saluer l'hiver, voici quelques photos que j'ai pris au de la Chute de la rivière Bostonnais lors de mon séjour à La Tuque la semaine dernière:
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