Voici mes mots de la semaine … en
fait, poésie du XVII siècle en Nouvelle France :
Voici un sonnet paru dans
« Voyage de Samuel de Champlain » écrit dans une revue de Paris par
un voyageur qui avait pris part à plusieurs voyage avec Champlain :
Il a veu le Perou, le Mexicque,
& la merveille
Du Vulcan infernal qui vomit tant
de feux,
Et les saults Mocosans, qui
offencent les lyeux
De ceux qui osent veoir leur
cheute nompareille
Puis,
voici quelques strophes du très long poème « À Dieu à la Nouvelle France »
de Marc Lescarbot, sans doute le premier poème écrit en Nouvelle France, le 30
juillet 1607 (et qui nous informe que les premiers habitants blancs de la
Nouvelle France étaient au fait de ce que cette terre avait comme richesse :
Ie vous laisse bien loin,
pepinieres de Mines
Que les rochers massifs logent
dedans leurs veines
Mines d’airain, de fer, et
d’acier, et d’argent,
Et de charbon pierreux, pour
saluer la gent
Qui cultive à la main, la terre
Armouchiquoise
Lors que de ses bien-faits nous
ferons la mémoire
Entre lesquelz bien-faits nous
conterons aussi
Le soin qu’il aura eu de prendre
à sa merci
Ces peuples vagabons qu’on
appelle Sauvages
Hôtes de ces foréts et des marins
rivages
Que te diray-je plus? Quelqu’un
pourra-il croire
Que Dieu même ait voulu
manifester sa gloire
Créant un oiselet semblable au
papillon
Du moins n’excede point la
grosseur d’un grillon
Portant dessus son dos un
vert-doré plumage,
Et un teint rouge-blanc au
surplus du corps-sage?
Qui croira que le blé que l’on
appelle d’Inde
En cette saison-ci si hautement
se guinde,
Qu’il semble estre porté
d’insupportable orgueil
Pour se rendre, hautain, aux
arbrisseaux pareil?
Et pour vos yeux … chutes au
Vermont :
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