Voici
mes mots de la semaine :
1.
Mais,
ni le luth qui berce et qui caresse,
Ni la
viole exquise de tendresse,
Rien
n’a charmé le souci maternel.
Pensive,
au bord de la crèche accoudée,
Elle
pressent, crucifiante idée,
Quelque
chagrin qui lui semble éternel.
-
Nérée Beauchemin dans L’idylle dorée
2.
Tu
craques dans la beauté fantôme du froid
Dans
les marées de bouleaux, les confréries
D’épinettes,
de sapins et autres compères
Parmi
les rocs occultes et parmi l’hostilité
-
Gaston Miron dans Les siècles de l’hiver
3.
Encor
une fois, la centième fois
Je
prends l’épouvante
J’ai
le mal qui chante
J’ai
chaud et j’ai froid
Mon
cœur se lamente
-
Clémence Desrochers dans Encor une fois
4.
Nous
regardions l’eau tomber
Et
s’écraser sur la terre,
Dans
des flaques aussi grandes
Que de
petites mers
-
Marguerite Siess dans Le temps passé
5.
De sa
grande robe blanche
abritant la terre de nos racines
Virevolte
entre les branches
et tournoie, l’hiver en poudre fine
Bataillant
bec et ongle
en autant que le froid dure
Dans
le soir floconde
et à mon oreille murmure
-
Denis Roy dans Les 4 Saisons de Yorsined
6.
J’ai
mon pays au poing comme un bouc en colère
Que
j’égorge jusqu’au cri sublime de son identité
Sous
les chandeleurs prophétiques
Je
vois briller le sang goute à goute sur le pavés
Je
vois mes frères se lever dans le soleil
Je les
entends chanter dans les pierres
-
Gemma Tremblay dans Mon être intégré
Et en
image … nos chaumières et une invitation:
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