29 janvier 2018

MOTS À MAUX



Voici les mots de la semaine :

1.
Comme la pluie après une sécheresse,
Faisant renaître d’une fleur ce qu’il en reste,
Un soir, à nouveau, je pus clairement voir,
Vous m’apparûtes telle une rivière d’espoir.
- Leithicia Babin dans Ballade mélancolique

2.
Mais que dis-je? Je ne vois goutte
De censurer un immortel
Qui se fout du péché mortel
- Claude Le Petit (17e siècle) dans Sonnets luxurieux

3.
L’amour c’est …
Un brasier sans feu
Un coup de foudre sans orage
Un saut sans élan
Un cœur sans frontières
- Christiane Martel (1e sec) dans Définition de l’amour

4.
Je gravis une colline
et je m’assoie solitaire
sous un ciel vide
à mes pieds s’endort
comme un chien ma tristesse
- Jacques Brault dans Amitiés posthumes

5. Tu me trottais dans la tête aujourd’hui et pour remédier à l’injustice, je me suis dit que je devais impérativement trotter dans la tienne – Vanessa Beaulieu dans Folie passagère

6. Les nuits sont désertes depuis trop longtemps, et les couples fourmillent pendant que les abeilles cherchent la reine dans des alvéoles sur le point de fendre et de laisser couler leur miel sur le cafard de l’aube – Maxime Catellier dans Amour et libertinage

7.
Le soleil me frappe
comme un coup de foudre
et dissipe l’orage
dans le sombre chemin de mes nuits
sans tes bras
- Denis Roy

8.
Je retrouve enfin mes racines
sur les ailes du vent
frêle comme du cristal
mon silence est né …
- Valérie Hautcoeur dans Moi

9. Elles s’étaient, bien souvent, mariées trop jeunes à des époux désespérants, à ces hommes au tressaillement hebdomadaire et au ronflement quotidien – Roxanne Bouchard dans La Gifle

10. Je le sais. Je connais chaque menu détail de ce genre de relation. Je fréquente le même homme depuis des années. C’est seulement que chaque fois, il porte un nom différent – India Desjardins dans Monogame en série

…. et la glace au menu







Et pour celles et ceux qui suivent mes activités … sachez que j’ai vécu un lancement de livre vraiment magnifique hier avec des amis, ma blonde, mes enfants et même mon petit Eliott qui sont venu lire des textes de mon recueil. J’en suis encore sur mon nuage.


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