Voici
mes mots de la semaine :
1.
Nous
aurions voulu, tant nous sentions battre
D’ardeur
et d’espoir nos cœurs de vingt ans,
Ivres
de désir, monter quatre à quatre,
Fous
que nous étions … l’échelle du temps
Louis
Frechette dans Pêle-mêle
2.
Mais,
si tu veux que j’aime jusqu’au bout
Fais
que celui que j’estime mon tout,
Qui
seul me peut faire pleurer et rire,
Et
pour lequel si souvent je soupire
-
Louise Labé (16e siècle) dans Élégie
3.
Que
dire de plus
Quand
souvent le silence
Parle
plus et plus fort
Que
les grands vents du Nord
-
mon ami Michel Laverdure dans Que dire de plus
4.
Étrange
vie
Sous
le soleil accablant
Tu
viens de partir
-
Haïku de Mélissa Collette
5.
Le
tourment de vouloir s’exprimer malgré la peur de n’avoir rien à dire –
Jean-Pierre Ferland dans Marie-Ange la douce
6.
Je
suis née de l’endroit
D’où
vient
La
solitude même
Et je
vais
La
suivant pas à pas
-
Marie-Andrée Godin dans Le désert
7. Les gens que je côtoie alimentent mes écrits ... et mes
écrits changent ma relation avec les gens que je côtoie. Attention, j’vous
check – Denis Roy
8.
Pétales
s’animent d’une lueur embrumée
La rosée pianote son refrain de fraîcheur
Symphonie nocturne aux notes nimbées
Emplie l’opacité d’une tendre langueur
La rosée pianote son refrain de fraîcheur
Symphonie nocturne aux notes nimbées
Emplie l’opacité d’une tendre langueur
-
mon amie Dominique Chouinard dans Ténèbres en écho …
9.
L’oiseau
migrateur
Se
pose dans l’arbre impossible
D’une
coupe à blanc
L’espérance
en bouture
Se
becte à la racine
-
David Goudreault dans S’édenter la chienne
10.
les
chemins de l’exil postent une douleur digne
le
poids des larmes fait de l’ombre à la vie
-
Anne-Marie Blanchet dans Les réfugiés
Et
en image les Hilandes de Marcel :
Aucun commentaire:
Publier un commentaire