À LA MÈRE DE MES ENFANTS
J’ai de merveilleux enfants et
Des petits enfants qui me comblent de joie
Une demeure
Deux carrières
Des passions
Des amis
Mes moments de solitude
Et des chemins à partager avec elle
Mais je n’aurais rien de tout ça
Si elle n’y était pas
Tu n’es pas ma mère
Mais tu es la mère de nos enfants
Tu es beaucoup plus
Que ce que j’attendais de la vie
Je t’aime
À VICKY ET CHRISTINE
Vous êtes deux magnifiques mamans.
Prenez soins de vos enfants avec sagesse
Et vous avez fait de nous
Des grands-parents heureux
À MA MÈRE
Il y a des mères
Et il y a MA mère
Qui malgré ses nombreux enfants
À sût me faire sentir unique
À sût par une trop chaude journée d’été
Où je ne savais quoi faire
Voir en moi l’écrivain a en devenir
Et me diriger vers la bibliothèque
Où j’y découvris mon monde à moi
Qui avait compris que pour ma fête
Nul besoin d’un grand gâteau
Mais suffisait pour que je sois heureux
D’une tarte au citron comme cadeau
Qui, malgré nos maigres moyens
Recevait tous comme s’ils étaient roi
S’assurait qu’une pomme accompagne mon chemin
Et au retour un toast aux raisins
Et qui faisait avec rien
Un véritable festin
Qui trouvait difficile
De ne pas savoir ou j’allais le soir
Et qui gardait l’œil ouvert
Jusqu’à mon retour
Qui, malgré que ça lui faisait peur
M’a regardé partir de la maison, de la région
Partir pour une mission
Partir avec ma famille dans un autre pays
Qui m’a toujours bien reçu
À mon retour
À mes visites
Et donner autant
À la mère de mes enfants
À mes enfants, puis mes petits enfants
Qui a compris ma peur,
Ma colère et mon désarroi
Durant la longue maladie de mon père
Malgré sa peur, sa colère et son désarroi
Jouant la femme, la mère
La maitresse et l’infirmière
Jusqu’à mettre en péril
Sa propre vie
Et j’ai vu dans ses yeux
L’amante aimante
Lorsqu’il est parti
L’a quitté pour un autre foyer
Lui qui ne l’avait jamais quitté
Et j’ai vu dans ses yeux
L’amour et la tendresse
À chacune de ses visites
Colère pour qu’on le traite bien
Douceur pour qu’il ne le sache pas
Qu’il puisse s’endormir
Comme un petit enfant
Dormir du sommeil du juste
Partir pour une dernière fois
Je n’ai qu’une mère, toi
Et je t’aime tu sais?
Bien sûr que tu sais
AUX MÈRES
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